Une page avec accès rapide à différentes ressources concrètes pour mettre en place des choses qui aident ou trouver des informations utiles. 

Établir un plan de sécurité et un plan de crise 

Il s’agit de deux outils essentiels et complémentaires pour faire face aux moments difficiles dès les premiers signes et les gérer de façon préparée et plus efficace. 

Le plan de sécurité est un outil personnel pour les personnes ayant un TDI ou assimilé (notamment). Il permet d’identifier les signes avant-coureurs indiquant que quelque chose ne va pas, de repérer les déclencheurs de potentielles crises dissociatives et d’accéder facilement à des plans d’action pour s’apaiser. 

Le plan de crise est un outil à donner aux proches pour leur permettre de savoir comment agir de façon éclairée en cas de crise dissociative nécessitant leur intervention, et quoi faire pour respecter les limites et les besoins de la personne en crise. 

Pratiquer des exercices d’ancrage (“grounding”) 

L’ancrage est un ensemble de techniques qui permet de se reconnecter à la conscience de l’ici et maintenant. C’est un moyen efficace de lutter contre la dissociation. Il existe des dizaines de techniques qui fonctionnent plus ou moins bien selon les personnes. Il est important de pratiquer l’ancrage en dehors des périodes dissociatives pour une meilleure efficacité en cas de crise. 

Quelques exemples de techniques d’ancrage : compter à l’envers ; nommer 5 choses qu’on peut voir, 4 choses qu’on peut entendre, … dans l’environnement ; prendre une douche ; etc. 

Patience et bienveillance

Lorsqu’une personne dissocie, elle peut sembler confuse, fermée ou absente. Essayer de la raisonner ou de la confronter est inutile : son esprit cherche à fuir une réalité perçue comme anxiogène, même s’il n’y a pas de danger effectif dans l’instant présent. Il est alors bon d’utiliser des techniques d’ancrage et de favoriser un environnement rassurant et calme. 

Si vous devez parler à une personne dissociée, faites-le avec une voix calme et douce, sans vous impatienter si vous ne recevez pas de réponse. Ne cherchez pas à argumenter : la personne n’est pas en état de raisonner ou d’interagir comme d’habitude. Évitez le ton de la colère, n’oubliez pas que l’environnement est déjà perçu comme menaçant, s’énerver ne ferait qu’accentuer la dissociation. 

Accepter la personne telle qu’elle est et essayer de la comprendre sont les clés. Montrez-lui qu’elle est en sécurité, posez des questions bienveillantes sur ce qui pourrait l’aider et respectez ses besoins et demandes. En cas de nécessité, utilisez les plans de sécurité et de crise. 

Comme pour toute personne qui lutte avec une condition mentale, patience et gentillesse sont essentielles. Les personnes en dissociation ont besoin de soutien et d’un espace sans jugement vis-à-vis de leur trouble ou leurs symptômes. Elles ont besoin de savoir qu’elles ne sont pas seules. Et tout ceci vaut autant en externe de la part des proches qu’en interne entre identités. 

Guide pour les proches

Livret gratuit en ligne qui explique les bases de la multiplicité et des troubles dissociatifs, avec plein d’infos utiles sur comment agir avec les personnes concernées. 

Ressources

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