Dans cette vidéo, on explique les étapes pour préparer un plan de crise, un outil important pour indiquer à d’autres personnes comment vous aider et prendre soin de vous quand votre état nécessite une aide extérieure.

Dans cette vidéo, on explique les étapes pour préparer un plan de crise, un outil important pour indiquer à d’autres personnes comment vous aider et prendre soin de vous quand votre état nécessite une aide extérieure.

Avertissements de contenu : mentions de nourriture, de médicaments, d’hospitalisation, d’idées noires, …

Introduction

[K] Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Partielles sur la multiplicité dont le TDI, présentée par Epsi et Kara !

Il y a quelques temps, on avait fait une vidéo sur le plan de sécurité, un outil vraiment pratique pour prendre conscience de son propre état et avoir des plans d’action quand on se rend compte qu’on commence à aller moins bien

Aujourd’hui, on va parler du plan de crise, un autre outil vraiment utile à préparer

Plan de sécurité et plan de crise

Cette vidéo fait suite à celle sur le plan de sécurité, n’hésitez pas à aller la revoir si besoin, elle pose un peu les bases pour rédiger ces deux plans

Et d’ailleurs en parlant du plan de sécurité, on compte faire un live sur Twitch mercredi 1er février pour qu’on se motive ensemble à essayer d’en préparer un ! On fera ça en mode un peu espace de travail où chacun et chacune pourra réfléchir à son plan mais où on pourra en plus échanger nos idées et partager notre motivation haha ! Si vous voulez, commencez déjà votre brainstorming de l’étape 1 et rejoignez-nous mercredi vers 19h.

[E] Revenons-en au plan de crise, d’abord c’est quoi ?

C’est un plan à faire en étapes, qui servira à indiquer à d’autres personnes comment prendre soin de nous quand on ne peut plus gérer nous-mêmes

Eh oui, le plan de crise, c’est vraiment pour quand ça ne va plus et qu’on a besoin d’aides extérieures, ce sont donc des informations à préparer pour donner à d’autres personnes afin qu’elles puissent nous aider de la façon qui nous convient le mieux, contrairement au plan de sécurité qui est un outil totalement personnel

Le plan de crise peut également aider à rédiger des directives anticipées en psychiatrie, on vous met des ressources à ce sujet en description

Préparations

[K] Avant de passer aux étapes pour rédiger un plan de crise, on va aborder quelques points importants.

D’abord, essayez de préparer votre plan quand vous vous sentez relativement bien. Tout comme pour le plan de sécurité, on a plus de ressources et plus d’idées quand on a l’esprit plus ou moins clair

Ensuite, essayez de ne pas vous juger, il faut avoir conscience que c’est un exercice difficile, c’est jamais agréable de devoir laisser sa responsabilité à quelqu’un d’autre. Mais ça ne fait pas de vous quelqu’un de faible ou de dépendant, ne vous dévalorisez pas, c’est normal d’avoir besoin d’aides extérieures par moments, c’est ok. Le but du plan de crise est que ça puisse se faire avec votre consentement et de la façon qui vous convient le mieux possible selon vos choix et vos besoins à vous.

Aussi, prenez vraiment votre temps pour le faire, laissez-vous l’espace d’y réfléchir, d’y revenir, d’envisager les possibilités. Prenez aussi le temps de demander intra-système ce qui met tout le monde le plus à l’aise et quelles sont les requêtes de chacun et chacune. Et si besoin, n’hésitez surtout pas à vous faire aider !

Enfin, c’est un détail qui a son importance, pensez au fait que ce plan est fait pour que d’autres personnes l’utilisent, donc essayez d’utiliser un langage adapté, clair et détaillé. Partez du principe que dans le pire des cas, vous ne serez pas en mesure de répondre à des questions et qu’il faut que les personnes qui appliqueront votre plan puissent le respecter correctement. Faites-le relire pour vous assurer que tout est compréhensible.

[E] Maintenant, passons aux différentes étapes pour rédiger un plan de crise

La première étape, c’est lister les signes que tout va bien

Tout comme pour le plan de sécurité, c’est utile de lister les signes que vous vous sentez bien.

C’est un point important car il permet aux personnes qui vous connaissent déjà de mieux vous connaître et surtout, il permet aux personnes qui vous connaissent moins bien de conscientiser que vous allez bien.

Vous pouvez bien sûr reprendre ce que vous avez mis à l’étape 2 dans votre plan de sécurité.

L’étape 2, c’est lister les signes que vous avez besoin d’aide

Là encore, vous pouvez vous baser un peu sur votre plan de sécurité pour établir une liste des signes qui indiquent que vous avez besoin d’une aide extérieure.

Alors évidemment, comme on le disait plus tôt, c’est jamais fun de se dire qu’on doit laisser la responsabilité de nos soins ou même de notre vie à quelqu’un d’autre, mais c’est justement pour ça que c’est important de lister précisément les signes qui nécessitent l’attention des autres. Rappelez-vous que le but principal, c’est que ça soit fait de la façon dont vous voulez que ça se fasse si vous n’êtes plus en mesure de le faire, que vous ayez les décisions finales en les ayant anticipées, plutôt que de vous retrouver démuni.

Essayez de faire une liste détaillée et précise des signes qui indiquent que ça ne va pas et que quelqu’un doit prendre le relais pour vous. Faites un brainstorming interne si besoin. Ca peut être par exemple que vous n’arrivez plus à vous alimenter pendant une certaine durée, que vous n’arrivez plus à communiquer du tout pendant un temps déterminé, que vous avez des consommations excessives de substances ou des comportements à risques, en précisant lesquels, que vous ne pouvez plus sortir du lit même pour vos besoin de base, etc…

Prenez vraiment le temps pour faire cette liste, et n’hésitez pas à la faire lire à des proches et des personnes qui se chargeront de vous le cas échéant, afin de s’assurer que tout soit complet et clair. N’oubliez pas de prendre soin de vous en le faisant, ça peut être éprouvant de réfléchir aux moments où nos difficultés atteignent ce seuil. Et pensez, si possible, à préciser quels alters sont concernés par quoi, et comment les reconnaitre si besoin. Cette liste est aussi là pour vous, pour que vous puissiez conscientiser que ça ne va vraiment pas.

[K] L’étape 3, c’est lister vos personnes-ressources, vos soutiens

Il peut s’agir de proches, de membres de votre famille, d’amis, mais aussi de prestataires de soin, d’aides sociales, etc… Toutes les personnes susceptibles de pouvoir prendre le relais pour vous quand les signes de la liste de l’étape 2 se manifestent.

N’oubliez pas, c’est très important, d’en parler avec les personnes que vous envisagez dans cette liste. Il est essentiel, pour que tout se passe le mieux possible, qu’elles soient d’accord de faire partie de votre plan de crise et qu’elles comprennent et acceptent ce que vous attendez d’elles précisément. Ces personnes doivent s’engager à respecter votre plan de crise, pour votre propre sécurité et votre bien-être, parce que ce sont vos décisions pour vous-mêmes avant tout, n’oubliez pas.

Il est conseillé d’avoir au moins 5 personnes dans cette liste, mais faites au mieux, n’ajoutez pas quelqu’un en qui vous n’avez pas confiance juste pour dire d’ajouter quelqu’un.

Vous pouvez par ailleurs trier cette liste en fonction des signes de la liste de l’étape 2, telle personne pour tel point, telle autre personne pour tel autre point, etc… Et idem évidemment en fonction des alters, si des alters sont plus à l’aise avec certaines personnes que d’autres par exemple.

Vous pouvez aussi, et ça peut vraiment être intéressant à faire si vous avez déjà eu de mauvaises expériences, dresser une liste des personnes dont vous ne voulez pas qu’elles prennent part à vos soins ou vos traitements. Vous pouvez aussi préciser pourquoi.

Enfin, vous pouvez prévoir une marche à suivre en cas d’éventuels conflits entre vos personnes de soutien. Comment les décisions doivent-elles être prises s’il y a un désaccord ? Doit-il y avoir un commun accord entre elles ou y en a-t-il une en qui vous avez le plus confiance qui aura le dernier mot ? Faut-il faire appel à un service de médiation ?

Une fois cette liste correctement établie, n’oubliez pas de mettre à jour votre plan de sécurité pour indiquer à qui s’adresser pour appliquer votre plan de crise si nécessaire.

[E] L’étape 4, c’est lister vos prestataires de soins et vos médicaments

Attention ici il ne s’agit pas de personnes qui vous prendront en charge ou prendront des décisions pour vous, mais uniquement des gens que vous consultez pour vos soins de santé. Même si des prestataires de soin peuvent évidemment faire partie de votre liste de l’étape 3, ici c’est vraiment pour avoir une idée générale de vos traitements et suivis médicaux.

En fonction, listez votre médecin généraliste, votre pharmacie, votre psychiatre et vos autres prestataires de soins de santé, avec leurs coordonnées et leur rapport avec votre santé. Précisez d’ailleurs si vous avez des conditions de santé particulières.

Ensuite, si vous avez un traitement médical, listez également les médicaments, posologies, etc… ainsi que les raisons pour lesquelles vous avez ce traitement.

Pensez à ajouter les médicaments que vous ne prenez pas régulièrement mais qui peuvent vous aider en cas de nécessité, comme un anti-stress ou anti-douleur différent de d’habitude par exemple.

D’ailleurs, si vous ne prenez pas de médicaments, vous pouvez aussi indiquer ce que vous avez déjà pris et qui vous a aidé, ou ce que vous accepteriez de prendre si un traitement médicamenteux devait être envisagé. Vous pouvez préciser pourquoi vous les envisageriez également et pourquoi ceux-là précisément.

Enfin, précisez aussi ce qui est à éviter et pourquoi, notez si vous avez des allergies, s’il y a des médicaments que vous ne supportez pas, s’il y en a qui peuvent entrer en conflits entre eux ou si vous savez que vous avez des effets secondaires indésirables avec certaines molécules.

Spécifiez également si tel ou tel médicament doit être augmenté ou au contraire diminué en cas de crise

N’oubliez pas aussi, s’il y a des périodes où vous prenez des compléments alimentaires ou autres par exemple, de le noter également en précisant quand vous les prenez et pourquoi.

[K] L’étape 5, c’est lister les traitements

Pour ce point, c’est un peu la même chose que pour le point précédent sauf qu’il s’agit des autres traitements que ce qui est médicamenteux. Ce sont un peu toutes les procédures médicales ou thérapies alternatives qui peuvent vous aider ou vous soulager en cas de crise. Ce sont par exemple de la kiné, des massages, de la luminothérapie, etc, etc…

Pour cette étape, vous pouvez préciser les traitements que vous suivez et pourquoi vous les suivez. Mais aussi les traitements supplémentaires que vous préférez, quand les appliquer et pourquoi.

Vous pouvez aussi préciser quels types de traitements vous accepteriez de tester ainsi que ceux vous préféreriez éviter et ceux que vous ne voulez pas, et, comme toujours, pourquoi.

Pensez idéalement à préciser encore une fois quels alters sont concernés et comment les repérer si nécessaire. C’est notamment utile pour certains types de traitement, comme éviter les massages pour des alters qui ne supporteraient pas le contact physique par exemple.

[E] L’étape 6, c’est la planification d’une prise en charge à domicile

Ici, l’objectif est d’établir un plan d’action pour vos personnes de soutien de l’étape 3 afin qu’elles prennent soin de vous chez vous, ou chez elles éventuellement. Discutez-en avec elles pour déterminer qui s’occuperait de quoi, combien de temps par jour et pour quelles tâches idéalement. Est-ce que quelqu’un doit rester avec vous en permanence ou non ? Est-ce que vous avez besoin de quelqu’un pour vous accompagner ou vous amener à des rendez-vous de santé ? Est-ce qu’il y a une aide sociale qui pourrait vous aider également ? Etc…

Si vous ne savez pas exactement comment ça se passerait, décrivez ce que vous préféreriez dans l’idéal, et si vous le voulez, vous pouvez aussi décrire ce que vous préféreriez éviter.

[K] L’étape 7, c’est la planification d’une hospitalisation

Malheureusement, il est possible que vous ayez besoin d’une prise en charge dans un établissement, soit parce que votre état le nécessite, soit parce qu’il n’est pas possible pour vos personnes de soutien de s’occuper suffisamment de vos besoins par exemple.

C’est pas agréable et on n’a pas envie d’y penser mais c’est bien d’avoir un peu préparé le truc pour que ça se passe le mieux possible, parce qu’une hospitalisation c’est pas toujours évident à gérer et c’est vraiment mieux d’essayer de préparer ça à l’avance, au cas où.

Vous pouvez faire une liste des établissements proches de chez vous ou proches de chez vos personnes de soutien, tout ça en fonction de vos moyens évidemment, et les contacter pour en savoir plus sur leur fonctionnement, ou demander des avis.

Si vous n’avez pas trop d’idées, comme pour le point précédent, vous pouvez au moins essayer de décrire ce que vous aimeriez dans l’idéal.

Et bien sûr, le cas échéant, indiquez précisément les établissements que vous voudriez éviter, notamment si vous avez déjà eu de mauvaises expériences.

[E] L’étape 8, c’est ce dont vous avez besoin de la part de vos soutiens

Là, c’est vraiment une étape très importante qui demande vraiment que vous preniez votre temps pour y réfléchir et en discuter, autant en interne qu’avec vos personnes de soutien : qui doit faire quoi quand ?

En gros, vous reprenez vos listes de ce que les autres doivent prendre en charge pour vous, vos listes de ressources et de soutien, et vous déterminez ce qui doit être fait par qui, quand et jusqu’à quel stade. Vous pouvez vous inspirer de votre plan de sécurité également.

Et bien sûr, autant que possible, détaillez comment les personnes doivent prendre soin de vous, ce qu’elles doivent faire mais aussi ce qu’elles doivent éviter de faire.

Par exemple, vous pouvez noter que vous avez besoin qu’on vous écoute sans vous juger et sans vous donner de conseils, qu’on vous prépare un repas avec des ingrédients qui vous plaisent et lesquels, qu’on vous laisse vous reposer, qu’on arrose les plantes ou nourrisse le chat, à quelle fréquence, etc, etc…

En fait, ça peut être des choses du quotidien comme faire des courses à quelle fréquence et pour acheter quoi, mais ça peut aussi être des choses plus spécifiques sur un comportement général comme ne pas vous crier dessus ou vous forcer à faire des choses ou au contraire vous demander gentiment mais fermement de faire des choses en insistant un peu, ou autre exemple : ne pas vous parler du tout ou au contraire vous parler régulièrement ou vous parler seulement pour dire ce qui va être fait, ou encore ne pas vous demander de faire des choix ou au contraire vous laisser choisir, ça dépend totalement de vous… et de vos alters, n’oubliez pas, s’il y a des différences, de les mentionner en précisant comme essayer de savoir quel alter est là.

Si vous avez des idées noires ou des addictions qui vous amènent des difficultés, pensez à votre sécurité en indiquant aussi comment vous mettre en sécurité, par exemple en mettant les médicaments ou autre hors de vue ou hors de portée.

Pensez également à préciser quand il faut envisager une éventuelle hospitalisation, quels sont les signes à surveiller et qui prendrait cette décision. Ce sont des éléments que vous pouvez normalement mettre dans les étapes 2 et 3 mais si vous faites un plan détaillé ici, vous pouvez le préciser également.
Vous pouvez d’ailleurs préciser aussi quand il faut envisager de mettre en place votre plan de crise, par exemple avec des signes de l’étape 2 que vos personnes de soutien pourraient remarquer, ou avec des signes précis qui leur sont destinés comme ne plus répondre à des messages, etc…

Et si besoin, vous pouvez aussi indiquer qui tenir au courant de votre état, vos autres personnes de soutien, des prestataires de soins mais aussi des proches plus éloignés, etc…

[K] L’étape 9, c’est lister les signes de rétablissement

Cette étape est un peu différente de l’étape 1 dans le sens où ici, vous allez essayer de noter les signes que vous commencez à vous sentir suffisamment mieux et que vous allez pouvoir à nouveau prendre soin de vous vous-mêmes. En gros, ce sont les signes qui indiquent à vos personnes de soutien qu’elles n’ont plus besoin d’appliquer votre plan de crise à la lettre.

Pour vous aider, vous pouvez reprendre les signes de l’étape 2. Par exemple, si vous avez noté dans l’étape 2 qu’un signe était que vous ne mangiez plus, vous pouvez noter qu’un signe de rétablissement est que vous mangez au moins 1 ou 2 repas par jour.
Essayez autant que possible de faire une liste détaillée, à la fois pour vos personnes de soutien mais aussi pour vous-mêmes. Précisez par exemple que vous vous sentez en rétablissement suffisant quand vous pouvez vous déplacer seul, quand vous pouvez vous lever seul, quand vous vous sentez capable de prendre soin de vos plantes vous-mêmes, etc…

Si vous le souhaitez, dans cette étape ou la précédente, vous pouvez indiquer comment vos personnes de soutien peuvent commencer à vous laisser vous reprendre en charge. Est-ce que vous préférez qu’on vous laisse vous débrouiller en s’assurant que vous gérez ou est-ce que vous préférez que ce soit vraiment fait par étape petit à petit par exemple ?

[E] Et voilà !

Bon, bien sûr, plus facile à dire qu’à faire, ça demande beaucoup de temps mais c’est vraiment utile pour que vous puissiez, autant que possible, être respecté dans vos souhaits quant aux choix à prendre pour vous. N’oubliez pas de vérifier et mettre à jour régulièrement votre plan de crise, les choses peuvent évoluer, et d’en donner des copies à vos personnes de soutien. Vous pouvez dater chaque version pour vous assurer qu’elles aient la version la plus à jour si besoin.

Maintenant, il ne reste plus qu’à utiliser vos plans

Au début, vérifiez quotidiennement votre plan de sécurité, voyez si vos besoins de base sont remplis et comment vous vous sentez en fonction des signes que vous avez notés. Si vous vous sentez bien, voyez si vous pouvez faire les choses prévues, etc… faites un check-up de vous-mêmes en fait haha.
Si vous remarquez des signes qui indiquent que ça va moins bien, vérifiez votre liste de déclencheurs pour voir si ça peut venir de là ou non, et appliquez vos plans d’action en fonction.

Le plan de sécurité peut vraiment vous aider à savoir où vous vous trouvez sur votre échelle de vous en fait, et comment agir si les choses se dégradent.

Et si ça va vraiment pas, consultez votre plan de crise pour voir les signes qui pourraient indiquer que vous allez avoir besoin d’une aide extérieure et contactez vos personnes de soutien si besoin. C’est parfois difficile de conscientiser qu’on a besoin qu’une personne extérieure prenne le relais, du coup le plan de crise peut vraiment aider avec des listes précises de quand agir et comment.

Conclusion

[K] Ces plans peuvent vraiment aider à réduire les difficultés ou leur durée. Pensez à vous faire des formats de poche si besoin.

Et pour conclure, entourez-vous bien, de personnes qui vous font du bien. Que ce soit des proches ou des prestataires de soins, même si c’est pas toujours facile, on le sait.

Et le plus important, essayez de cultiver la confiance en interne, soutenez-vous mutuellement entre alters, faites attention aux signes les uns pour les autres, prenez le relais les uns pour les autres, prenez soin de vous autant que possible

Merci beaucoup d’être restés jusqu’ici ! Si ça vous dit, n’hésitez pas, on se retrouve mercredi sur Twitch pour faire le plan de sécurité ensemble. Et à part ça, on se retrouve un dimanche sur deux et le reste du temps sur les réseaux sociaux, et à bientôt !

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