Selon la CIM-11, les troubles dissociatifs se caractérisent par une perturbation involontaire ou une discontinuité dans l’intégration normale d’un ou plusieurs des éléments suivants : identité, sensations, perceptions, émotions, pensées, souvenirs, contrôle des mouvements corporels ou comportement. Cette perturbation ou discontinuité peut être complète, mais est plus fréquemment partielle et peut varier d’un jour à l’autre, voire d’une heure à l’autre.

Pour plus d’informations, voir Dissociation.

Multiplicité Symptômes dissociatifs Classification Équivalence autre classification Peut être un symptôme d’un TD complexe
TDI Oui, obligatoire Oui, obligatoires CIM-11 et DSM-5-TR Non
TDI-P Oui, obligatoire Oui, obligatoires  CIM-11 ATDS Non
ATDS Possible, pas obligatoire Oui, obligatoires, éventuellement transitoires DSM-5-TR Si multiplicité: TDI ou TDI-P
Sinon: autres TD selon les symptômes
Non
TDNS Possible, pas obligatoire Oui, obligatoires, éventuellement transitoires DSM-5-TR Si multiplicité: TDI ou TDI-P
Sinon: autres TD selon les symptômes
Non
DPDR Non Oui, peuvent être transitoires CIM-11 et DSM-5-TR Oui
Amnésie disso. Non Oui, peuvent être transitoires CIM-11 et DSM-5-TR Oui
TD à symptômes neurologiques Non Généralement oui, peuvent être transitoires CIM-11 Trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle
(trouble de conversion)
Oui
État de transe Non Oui, peuvent être transitoires CIM-11 ATDS Oui
État de possession En quelques sortes Oui, peuvent être transitoires CIM-11 Si amnésie: TDI
Sinon: ATDS
Oui

Trouble dissociatif non spécifié (TDNS)

Le trouble dissociatif non spécifié (TDNS) est une condition mentale complexe qui se caractérise par des symptômes dissociatifs variés. 

Il regroupe des symptômes d’autres troubles dissociatifs sans pour autant respecter strictement les critères diagnostiques de ces derniers. Ses manifestations sont très similaires à celles de l’ATDS, la seule différence avec ce dernier est la non-spécification du ou des critères manquants.

Le TDNS est par ailleurs un trouble généralement diagnostiqué de façon provisoire, par exemple le temps d’investiguer davantage les symptômes pour définir un trouble dissociatif spécifique. 

En anglais, son nom est “unspecified dissociative disorder” (UDD)

Le trouble dissociatif non spécifié est absent de la CIM-11, il n’existe qu’en catégorie résiduelle appelée “Troubles dissociatifs, sans précision”. 


“Cette catégorie s’applique aux tableaux cliniques où prédominent des symptômes caractéristiques d’un trouble dissociatif, entraînant une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants, sans toutefois remplir complètement les critères de l’un des troubles du chapitre des troubles dissociatifs. La catégorie « trouble dissociatif non spécifié » est utilisée dans des situations où le clinicien choisit de ne pas spécifier la raison particulière pour laquelle les critères d’aucun trouble dissociatif spécifique ne sont remplis, et inclut des tableaux cliniques où l’information est insuffisante pour porter un diagnostic plus spécifique (p. ex. aux urgences).”*


(*Traduction du DSM-5-TR (uniquement en anglais) basée sur la traduction officielle du DSM-5.)
DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association) 

La prévalence du trouble dissociatif non spécifié est inconnue. Sa prévalence groupée avec l’ATDS peut être estimée à 5,5% selon une étude de 2017.

  • CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
  • DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association)
  • “Separating Fact from Fiction: An Empirical Examination of Six Myths About Dissociative Identity Disorder” : https://bit.ly/3zp987N 
  • “The prevalence of Dissociative Disorders and dissociative experiences in college populations: a meta-analysis of 98 studies” : https://bit.ly/2UJ04a4 

Trouble dépersonnalisation-déréalisation (DPDR)

Le trouble de dépersonnalisation-déréalisation (DPDR) se caractérise par des symptômes dissociatifs et notamment une altération de la perception de soi et/ou de l’environnement. 

La DPDR peut inclure : 

  • de la dépersonnalisation (altération de la perception de soi) : avoir l’impression de percevoir son propre corps, son esprit ou son identité comme étrangers, irréels ou détachés ; ressentir une distance émotionnelle vis-à-vis de soi-même ; …
  • de la déréalisation (altération de la perception de l’environnement) : avoir l’impression que le monde autour est irréel, flou, ou déformé ; les objets et les personnes peuvent sembler éloignés ou étranges ; …
  • ou les deux à la fois

Dans les deux cas, la conscience de la réalité partagée et les tests de réalité demeurent intactes. 

La dépersonnalisation-déréalisation est également un symptôme commun de plusieurs troubles, dont les troubles dissociatifs complexes tels que le TDI. 

En anglais, il s’agit du “depersonalization-derealization disorder” (DPDR ou DDD). 


“Le trouble dépersonnalisation-déréalisation se caractérise par des expériences persistantes ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou les deux. La dépersonnalisation se caractérise par le fait de se sentir étrange ou irréel, ou détaché, ou comme si l’on était un observateur extérieur de ses propres pensées, sentiments, sensations, actions ou de son corps. La déréalisation se caractérise par le fait de percevoir les autres personnes, les objets ou le monde comme étranges ou irréels (p. ex. comme dans un rêve, lointains, flous, sans vie, sans couleur ou visuellement déformés) ou de se sentir détaché de son environnement. Pendant les expériences de dépersonnalisation ou de déréalisation, l’épreuve de réalité demeure intacte. Les expériences de dépersonnalisation ou de déréalisation ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif et ne s’expliquent pas mieux par un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental. Les expériences de dépersonnalisation ou de déréalisation ne sont pas dues aux effets directs d’une substance ou d’un médicament sur le système nerveux central, y compris aux effets d’un sevrage, ni à une maladie du système nerveux ou à un traumatisme crânien. Les symptômes entraînent une détresse importante ou une déficience significative dans les domaines personnel, familial, social, scolaire, professionnel ou d’autres domaines de fonctionnement importants.”


CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)


“A. Expériences prolongées ou récurrentes de dépersonnalisation, de déréalisation, ou bien

des deux :

  1. Dépersonnalisation : Expériences d’irréalité, de détachement, ou bien d’être un observateur extérieur de ses propres pensées, de ses sentiments, de ses sensations, de son corps ou de ses actes (p. ex. altérations perceptives, déformation de la perception du temps, impression d’un soi irréel ou absent, indifférence émotionnelle et/ou engourdissement physique).
  2. Déréalisation : Expériences d’irréalité ou de détachement du monde extérieur (p. ex. les personnes ou les objets sont ressentis comme étant irréels, perçus comme dans un rêve, dans un brouillard, sans vie ou bien visuellement déformés).

B. Pendant les expériences de dépersonnalisation ou de déréalisation, l’appréciation de la réalité demeure intacte.

C. Les symptômes sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

D. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une drogue donnant lieu à un abus, un médicament) ou à une autre affection médicale (p. ex. des crises comitiales).

E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental, comme une schizophrénie, un trouble panique, un trouble dépressif caractérisé, un trouble stress aigu, un trouble stress post-traumatique ou un autre trouble dissociatif.”*


(*Traduction du DSM-5-TR (uniquement en anglais) basée sur la traduction officielle du DSM-5.)
DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association)

La prévalence du trouble dépersonnalisation-déréalisation est généralement évaluée à 1-2%. Néanmoins, il est indiqué que la moitié de la population pourrait répondre aux critères de la  DPDR à au moins une occasion au cours de sa vie, mais souvent pendant seulement quelques heures à quelques jours. 

Selon une étude réalisée en 2019, la prévalence du DPDR serait estimée à 2,2%.

  • CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
  • DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association)
  • “The prevalence of Dissociative Disorders and dissociative experiences in college populations: a meta-analysis of 98 studies” : https://bit.ly/2UJ04a4 
  • “Dissociative Disorders: Incidence and Prevalence” : https://bit.ly/48EMx7y 

Amnésie dissociative

L’amnésie dissociative se caractérise par des symptômes dissociatifs, dont en particulier une incapacité à se remémorer des souvenirs autobiographiques supposément marquants. 

Les souvenirs autobiographiques inaccessibles sont généralement liés à des événements récents traumatisants ou stressants. L’amnésie se manifeste plus fréquemment de manière localisée (c’est-à-dire sur une période spécifique) ou de manière sélective (c’est-à-dire l’incapacité à se souvenir de certains événements mais pas de tous sur une période spécifique). Elle peut parfois s’étendre à l’identité ou à l’histoire de vie en général. 

Dans tous les cas, l’étendue de l’amnésie peut varier au fil du temps et varie considérablement en fonction des personnes. 

L’amnésie dissociative est par ailleurs un symptôme fréquent du trouble dissociatif de l’identité.  

Son nom anglais est “dissociative amnesia” (DA). 


“L’amnésie dissociative se caractérise par une incapacité à se remémorer des souvenirs autobiographiques importants, habituellement des événements traumatiques ou stressants récents, qui est incohérente avec l’oubli ordinaire. L’amnésie ne survient pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif et ne s’explique pas mieux par un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental. L’amnésie n’est pas due aux effets directs d’une substance ou d’un médicament sur le système nerveux central, y compris aux effets d’un sevrage, ni à une maladie du système nerveux ou à un traumatisme crânien. L’amnésie entraîne une déficience significative dans les domaines personnel, familial, social, scolaire, professionnel ou d’autres domaines de fonctionnement importants.”

Avec fugue dissociative :

“L’amnésie dissociative avec fugue dissociative se caractérise par toutes les caractéristiques de l’amnésie dissociative, accompagnée de fugue dissociative, c.-à-d., une perte du sens de l’identité personnelle et une fuite soudaine du domicile, du travail ou loin de ses proches pour une longue période (jours ou semaines). Une nouvelle identité peut être supposée.”

Sans fugue dissociative : 

“L’amnésie dissociative sans fugue dissociative se définit par toutes les caractéristiques de l’amnésie dissociative survenant en l’absence de symptômes de fugue dissociative.”


CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)


“A. Incapacité de se rappeler des informations autobiographiques importantes, habituellement traumatiques ou stressantes, qui ne peut pas être un oubli banal.
N.B. : L’amnésie dissociative consiste en une amnésie localisée ou sélective pour un ou plusieurs événements spécifiques ; ou bien en une amnésie globale de son identité et de son histoire.

B. Les symptômes sont à l’origine d’une détresse cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

C. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. l’alcool ou d’autres drogues donnant lieu à un abus, un médicament) ou à une autre affection neurologique ou médicale (p. ex. des crises comitiales partielles complexes, une amnésie globale transitoire [ictus amnésique], les séquelles d’un traumatisme crânien ou cérébral fermé, une autre maladie neurologique).

D. La perturbation ne s’explique pas mieux par un trouble dissociatif de l’identité, un trouble stress post-traumatique, un trouble stress aigu, un trouble à symptomatologie somatique, un trouble neurocognitif majeur ou léger.”*

Avec fugue dissociative :

“Voyage apparemment intentionnel ou errance en état de perplexité associés à une amnésie de son identité ou d’autres informations autobiographiques importantes.”*


(*Traduction du DSM-5-TR (uniquement en anglais) basée sur la traduction officielle du DSM-5.)
DSM-5-TR :
Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association)

La prévalence de l’amnésie dissociative est généralement estimée à 1,8%. 

Cependant, 7% de la population correspondrait aux critères de l’amnésie dissociative au moins une fois au cours de sa vie.
Selon une étude de 2019, la prévalence de l’amnésie dissociative serait estimée à 3,6%. 

  • CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
  • DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association)
  • “Separating Fact from Fiction: An Empirical Examination of Six Myths About Dissociative Identity Disorder” : https://bit.ly/3zp987N 
  • “The prevalence of Dissociative Disorders and dissociative experiences in college populations: a meta-analysis of 98 studies” : https://bit.ly/2UJ04a4 
  • “Dissociative Disorders: Incidence and Prevalence” : https://bit.ly/48EMx7y 

Trouble dissociatif à symptômes neurologiques

Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques est caractérisé par des symptômes moteurs, sensoriels, ou cognitifs causant une discontinuité dans l’intégration normale des fonctions motrices, sensorielles ou cognitives. 

Le panel de manifestations de ce trouble est large. Les symptômes moteurs peuvent se manifester par des faiblesses, paralysies, mouvements inhabituels, anomalies de la marche, etc., tandis que les symptômes sensoriels se manifestent notamment par une altération, une réduction ou une absence de sensations cutanées, visuelles ou auditives. D’autres manifestations incluent une réduction ou une absence du volume de la parole, des altérations de l’articulation et de la prosodie, une sensation de boule dans la gorge et une diplopie. 

Il peut également y avoir des épisodes d’apparente inconscience, pouvant ressembler à des crises épileptiques, syncope ou coma. D’ailleurs, les crises non-épileptiques psychogènes (CNEP) entrent dans cette classification.

Dans le DSM, ce trouble s’appelle “trouble de conversion”, mais ce dernier mot provient d’une notion de la psychanalyse (les conflits psychiques inconscients seraient “convertis” en symptômes physiques), c’est pourquoi il y est également appelé “trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle”. 

Les manifestations du trouble dissociatif à symptômes neurologiques sont communes dans plusieurs troubles en tant que symptômes dissociatifs, dont les troubles dissociatifs tels que le TDI, le TDI-P, l’état de transe et l’état de possession. 

En anglais, il s’appelle “dissociative neurological symptom disorder”. 


“Trouble dissociatif à symptômes neurologiques caractérisé par la présence de symptômes moteurs, sensoriels, ou cognitifs qui provoquent une discontinuité involontaire de l’intégration normale des fonctions motrices, sensorielles, ou cognitives et qui ne sont pas compatibles avec une maladie identifiée du système nerveux, un autre trouble mental ou comportemental, ou une autre affection médicale. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif et ne sont pas dus aux effets d’une substance ou d’un médicament sur le système nerveux central, y compris les effets d’un sevrage, ou un trouble veille-sommeil.”

Avec troubles de la vision :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec troubles de la vision se caractérise par des symptômes visuels tels qu’une cécité, une vision étroite, une diplopie et des déformations ou hallucinations visuelles, qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec troubles auditifs :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec troubles auditifs se caractérise par des symptômes auditifs tels qu’une perte d’audition ou des hallucinations auditives, qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec vertiges ou étourdissements :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec vertiges ou étourdissements se caractérise par une sensation de tournoiement en étant immobile (vertiges) ou des étourdissements, qui ne correspond pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne survient pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec d’autres troubles sensoriels :

“Trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec d’autres troubles sensoriels, caractérisé par des symptômes sensoriels non identifiés dans d’autres catégories spécifiques de ce groupe tels que l’engourdissement, l’oppression, les picotements, la sensation de brulure, la douleur, ou par d’autres symptômes liés au toucher, à l’odorat, au gout, à l’équilibre, à la proprioception, à la kinesthésie, ou à la thermoception. Les symptômes ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec convulsions non épileptiques :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec convulsions non épileptiques se caractérise par une présentation symptomatique de crises ou convulsions, qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec troubles du langage :

“Trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec trouble de la parole, caractérisé par certains symptômes tels que la difficulté du langage (dysphonie), la perte de langage (aphonie) ou la difficulté ou l’incapacité à articuler clairement (dysarthrie) qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un trouble neurodéveloppemental ou neurocognitif, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne survient pas uniquement dans le cadre d’un autre trouble dissociatif.”

Avec parésie ou faiblesse :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec parésie ou faiblesse se caractérise par une difficulté ou une incapacité à bouger volontairement des parties du corps ou à coordonner ses mouvements, qui ne correspond pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne survient pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec troubles de la marche :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec troubles de la marche se caractérise par des symptômes impliquant la capacité ou la manière de marcher de l’individu, notamment une ataxie et l’incapacité à rester debout sans aide, qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec troubles du mouvement :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec troubles du mouvement se caractérise par des symptômes tels qu’une chorée, une myoclonie, des tremblements, une dystonie, des spasmes faciaux, des syndromes parkinsoniens ou une dyskinésie, qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec chorée :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec chorée se caractérise par des mouvements irréguliers, non répétitifs, brefs, saccadés, fluides, se déplaçant de manière aléatoire d’une partie du corps à l’autre, qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec myoclonie :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec myoclonie se caractérise par des saccades rapides soudaines pouvant être focales, multifocales ou généralisées, qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec tremblements :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec tremblements se caractérise par une oscillation involontaire d’une partie du corps qui ne correspond pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne survient pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec dystonie :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec dystonie se caractérise par des contractions musculaires soutenues qui provoquent fréquemment des torsions et des mouvements répétitifs ou des postures anormales, qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif. ”

Avec spasme facial :

“Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec spasme facial se caractérise par des contractions musculaires involontaires ou une torsion du visage qui ne correspondent pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif.”

Avec parkinsonisme :

“Trouble dissociatif à symptômes neurologiques avec syndrome parkinsonien, caractérisé par une présentation symptomatique d’un syndrome de type parkinsonien en l’absence de maladie de Parkinson confirmée qui ne se produit pas uniquement au cours d’un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou d’une autre affection médicale, ou au cours d’un autre trouble dissociatif. Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques avec syndrome parkinsonien, peut être distingué de la maladie de Parkinson par certaines caractéristiques telles que l’apparition soudaine du trouble, une invalidité précoce, une lenteur et des tremblements bilatéraux, une lenteur qui ne diminue pas lors de l’exécution de mouvements répétitifs, une résistance volontaire au mouvement passif sans signe de rigidité de type « roue dentée», une difficulté de concentration, une faiblesse, un bégaiement, une démarche étrange et des symptômes comportementaux divers.”

Avec symptômes cognitifs :

“Trouble dissociatif à symptômes neurologiques, avec symptômes cognitifs, caractérisé par une altération des capacités cognitives de la mémoire, du langage ou d’autres domaines cognitifs qui est incohérente au niveau interne et ne correspond pas à une maladie reconnue du système nerveux, à un trouble neurodéveloppemental ou neurocognitif, à un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental, ou à une autre affection médicale et qui ne survient pas uniquement dans le cadre d’un autre trouble dissociatif.”


CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)

Le trouble dissociatif à symptômes neurologiques est absent du DSM-5-TR en tant que te. Il correspond toutefois au “trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle (trouble de conversion)”, classé dans la catégorie des “troubles à symptomatologie somatique et apparentés” (somatic symptom and related disorders), dont voici les critères diagnostiques : 


“A. Un ou plusieurs symptômes d’altération de la motricité volontaire ou des fonctions sensorielles.

B. Les données cliniques démontrent l’incompatibilité entre les symptômes et une affection neurologique ou médicale reconnue.

C. Les symptômes ou les handicaps ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble médical ou mental.

D. Le symptôme ou le handicap entraîne une détresse ou une altération clinique significative dans le domaine du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants, ou nécessite une évaluation médicale.

Spécifier le type de symptôme :

Avec faiblesse ou paralysie

Avec mouvements anormaux (p. ex. tremblements, mouvements dystoniques, myoclonie, trouble de la marche)

Avec des symptômes de déglutition

Avec des troubles de l’élocution (p. ex. dysphonie, trouble de l’articulation)

Avec attaques ou crises épileptiformes

Avec anesthésie ou perte sensorielle

Avec symptôme sensoriel spécifique (p. ex. perturbations visuelles, olfactives ou auditives)

Avec symptômes mixtes

Spécifier si :

Épisode aigu : symptômes présents depuis moins de 6 mois.

Persistant : symptômes survenant depuis 6 mois ou plus.

Spécifier si :

Avec facteur de stress psychologique (spécifier le facteur de stress)

Sans facteur de stress psychologique”*


(*Traduction du DSM-5-TR (uniquement en anglais) basée sur la traduction officielle du DSM-5.)
DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association) 

La prévalence du trouble dissociatif à symptômes neurologiques est inconnue et difficile à déterminer. Selon les sources, elle est parfois estimée à 0,3%. 

  • CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
  • DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association)
  • “An Overview of Conversion Disorder: Prevalence, Causes, and Treatment” : https://bit.ly/41P9yCH 
  • “Conversion Disorder Facts and Statistics” : https://bit.ly/3tRw693 
  • “Conversion Disorder— Mind versus Body: A Review” : https://bit.ly/3NNqNys 

État de transe

L’état de transe se caractérise par des symptômes dissociatifs dont en particulier une altération de l’état de conscience ou une perte du sens habituel d’identité personnelle. 

Il s’agit d’un état où il y a une absence de réactions aux stimuli environnementaux ou des réactions étroites et sélectives à l’environnement immédiat, avec généralement une restriction des mouvements et de la parole. 

L’état de transe n’implique pas le “remplacement” par une identité alternante. 

En anglais, son nom est “trance disorder”. 


“Le trouble de transe se caractérise par des états de transe dans lesquels il y a une altération marquée de l’état de conscience de l’individu ou une perte du sens habituel de l’identité personnelle de l’individu au cours desquels l’individu a une conscience restreinte de son environnement immédiat ou une concentration inhabituellement ciblée et sélective sur des stimuli environnementaux ainsi qu’une restriction des mouvements, des postures, et du discours limité à la répétition d’un petit répertoire qui est vécu comme étant hors de son contrôle. L’état de transe ne se caractérise pas par l’expérience d’être remplacé par une autre identité. Les épisodes de transe sont récurrents ou, si le diagnostic est basé sur un épisode unique, cet épisode a duré pendant au moins plusieurs jours. L’état de transe est involontaire et indésirable et n’est pas accepté dans le cadre d’une pratique culturelle ou religieuse collective. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif et ne s’expliquent pas mieux par un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental. Les symptômes ne sont pas dus aux effets directs d’une substance ou d’un médicament sur le système nerveux central, y compris aux effets d’un sevrage, ni à des états hypnagogiques ou hypnopompiques, ni à une maladie du système nerveux, à un traumatisme crânien ou à un trouble du cycle veille-sommeil. Les symptômes entraînent une détresse importante ou une déficience significative dans les domaines personnel, familial, social, scolaire, professionnel ou d’autres domaines de fonctionnement importants.”


CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)

L’état de transe est absent du DSM-5-TR en tant que tel, il est toutefois repris dans l’autre trouble dissociatif spécifié (ATDS). En effet, des explications issues du DSM-5-TR peuvent être associées à ses critères.

Voici l’extrait : 


“Transe dissociative : Cette situation est caractérisée par une restriction aiguë ou une perte complète de la conscience de son environnement immédiat, ce qui se manifeste par un manque profond de réactivité ou une insensibilité aux stimuli environnementaux. Ce manque de réactivité peut être accompagné par des comportements stéréotypés mineurs (p. ex. mouvements des doigts) dont la personne n’est pas consciente ou qu’elle ne peut pas contrôler, ainsi que par des paralysies ou une perte de connaissance transitoire. La transe dissociative ne fait pas partie des pratiques religieuses ou culturelles collectives généralement admises.”* 


 (*Traduction du DSM-5-TR (uniquement en anglais) basée sur la traduction officielle du DSM-5..)
DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association), à propos de l’Autre trouble dissociatif spécifié

La prévalence de l’état de transe est inconnue. Cependant, il est souvent regroupé avec l’état de possession sous le terme de « dissociative trance disorder » (DTD), parfois désigné en français par « troubles de transe dissociatifs » (TTD). La prévalence du DTD est estimée entre 0,6% et 3,5%, selon différentes études. Certains travaux suggèrent que le DTD pourrait être diagnostiqué à la place d’un trouble dissociatif de l’identité (TDI), en fonction des régions du monde.

  • CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
  • DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association)
  • “Dissociative Disorders: Incidence and Prevalence” : https://bit.ly/48EMx7y 
  • “Dissociative Trance Disorder” : https://bit.ly/3TPIC3r 
  • “Trapped Between Theological and Medical Notions of Possession: A Case of Possession Trance Disorder With a 3-Year Follow-Up” : https://bit.ly/47jVYZ7 
  • “Dissociative trance and spirit possession: Challenges for cultures in transition” : https://bit.ly/48JBpGm 
  • “A Critical Review of Dissociative Trance and Possession Disorders: tiological, Diagnostic, Therapeutic, and Nosological Issues” : https://bit.ly/3vpQzSU 

État de possession

L’état de possession se caractérise par des états de transe (voir État de transe) où le sens habituel de l’identité personnelle est remplacé par une “identité possédante externe” et où les comportements ou les mouvements sont vécus comme étant contrôlés par cette “force extérieure”.  

Distinction avec l’état de transe : 

La caractéristique distinctive de l’état de possession réside dans le remplacement du sens habituel de l’identité personnelle par une identité externe “possédante”, attribuée à l’influence d’un esprit, d’une puissance, d’une divinité ou d’une autre entité spirituelle, ce qui ne se produit pas dans l’état de transe. De plus, dans l’état de possession, on peut observer une gamme plus étendue de comportements complexes, perçus comme étant sous le contrôle de l’agent possédant.

Distinction avec le TDI et le TDI-P : 

L’état de possession se manifeste par un changement significatif de l’identité personnelle d’une personne, attribué à une influence extérieure de possession. 

Le TDI et le TDI-P, quant à eux, se caractérisent par l’expérience de deux états de personnalité distincts ou plus (identités dissociatives/alternantes), non attribués à un agent extérieur.

Les personnes décrivant des identités alternatives attribuées à la fois de manière interne et externe devraient recevoir un diagnostic de TDI ou de TDI-P. 

En anglais, il est nommé “possession trance disorder” (PTD).


“L’état de possession se caractérise par des états de transe dans lesquels il y a une altération marquée de l’état de conscience de l’individu et où le sens habituel de l’identité personnelle est remplacé par une identité ‘possédante’ externe et où les comportements ou les mouvements de l’individu sont vécus comme étant contrôlés par l’agent possédant. Les épisodes de possession sont récurrents ou, si le diagnostic est basé sur un épisode unique, cet épisode a duré pendant au moins plusieurs jours. L’état de possession est involontaire et indésirable et n’est pas accepté dans le cadre d’une pratique culturelle ou religieuse collective. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d’un autre trouble dissociatif et ne s’expliquent pas mieux par un autre trouble mental, comportemental ou neurodéveloppemental. Les symptômes ne sont pas dus aux effets directs d’une substance ou d’un médicament sur le système nerveux central, y compris aux effets d’un sevrage, ni à un épuisement, à des états hypnagogiques ou hypnopompiques, ni à une maladie du système nerveux ou à un trouble du cycle veille-sommeil. Les symptômes entraînent une détresse importante ou une déficience significative dans les domaines personnel, familial, social, scolaire, professionnel ou d’autres domaines de fonctionnement importants.”


CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)

L’état de possession est absent du DSM-5-TR en tant que tel, il peut cependant être considéré comme repris dans le trouble dissociatif de l’identité (TDI) ou dans l’autre trouble dissociatif spécifié (ATDS). En effet, quelques explications tirées du DSM-5-TR peuvent correspondre aux critères de l’état de possession, en voici les extraits : 


“Dans les cas de trouble dissociatif de l’identité se présentant sous la forme d’une possession par des identités externes (par exemple, des esprits, des démons) (trouble dissociatif de l’identité de type possession), et dans une petite proportion des cas de type non-possession, les manifestations d’identités alternatives sont facilement observables.”*

« Les identités de type possession dans le trouble dissociatif de l’identité se manifestent généralement comportementalement comme si un « esprit », un être surnaturel ou une personne extérieure prenait le contrôle, avec l’individu parlant ou agissant de manière distinctement différente. Par exemple, le comportement d’une personne peut donner l’impression que son identité a été remplacée par le « fantôme » d’une fille décédée par suicide dans la même communauté des années auparavant, parlant et agissant comme si elle était toujours en vie. Les identités qui surgissent pendant le trouble dissociatif de l’identité de type possession se présentent de manière récurrente, sont non désirées et involontaires, et provoquent une détresse ou un handicap cliniquement significatifs (Critère C). Cependant, la majorité des états de possession qui se produisent dans le monde entier font généralement partie d’une pratique culturelle ou religieuse largement acceptée et ne répondent donc pas aux critères du trouble dissociatif de l’identité (Critère D). »* 


 (*Traductions du DSM-5-TR (uniquement en anglais))
DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association), à propos du Trouble dissociatif de l’identité 


“Syndromes chroniques et récurrents de symptômes dissociatifs mixtes : Cette catégorie inclut des perturbations de l’identité associées à des failles non graves dans le sens du soi et de l’agentivité, ou à des altérations de l’identité ou à des épisodes de possession chez une personne qui ne rapporte pas une amnésie dissociative.”**


 (**Traduction du DSM-5-TR (uniquement en anglais) basée sur la traduction officielle du DSM-5..)
DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association), à propos de l’Autre trouble dissociatif spécifié

La prévalence de l’état de possession en lui-même est inconnue. 

Il est cependant souvent repris avec l’état de transe sous l’appellation “dissociative trance disorder” (DTD) (parfois appelé “troubles de transe dissociatifs” (TTD) en français). La prévalence pour le DTD pourrait être estimée à entre 0,6 à 3,5%, selon les études. Certaines recherchent tendent à démontrer que le DTD serait cependant diagnostiqué à la place d’un TDI en fonction des régions du monde. 

  • CIM-11 : Classification Internationale des Maladies, Onzième Révision, 2022, OMS (Organisation Mondiale de la Santé)
  • DSM-5-TR : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, 5e édition, texte révisé, 2022, APA (American Psychiatric Association)
  • “Dissociative Disorders: Incidence and Prevalence” : https://bit.ly/48EMx7y 
  • “Dissociative Trance Disorder” : https://bit.ly/3TPIC3r 
  • “Trapped Between Theological and Medical Notions of Possession: A Case of Possession Trance Disorder With a 3-Year Follow-Up” : https://bit.ly/47jVYZ7 
  • “Dissociative trance and spirit possession: Challenges for cultures in transition” : https://bit.ly/48JBpGm 
  • “A Critical Review of Dissociative Trance and Possession Disorders: tiological, Diagnostic, Therapeutic, and Nosological Issues” : https://bit.ly/3vpQzSU 

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