Dans cette vidéo, on répond à vos questions concernant la multiplicité, et plus particulièrement aux questionnements qui découle de l’interrogation : « est-ce que je suis multiple ? ». Ces réponses se feront en deux parties, la suite dans la prochaine vidéo.

Dans cette vidéo, on répond à vos questions concernant la multiplicité, et plus particulièrement aux questionnements qui découle de l’interrogation : « est-ce que je suis multiple ? ». Ces réponses se feront en deux parties, la suite dans la prochaine vidéo.

Introduction

Kara: Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo de Partielles sur la multiplicité dont le TDI, présentée par Epsi & Kara
Cette vidéo suit celle d’il y a 15 jours et fait partie de la série sur la réponse à vos questionnements en ce qui concerne la multiplicité.
Dans notre dernière vidéo, on vous expliquait ce qu’est la multiplicité en général, ce que sont les alters, ce que sont le TDI et l’ATDS et plein d’autres choses. Si vous ne l’avez pas vue, on vous conseille vraiment d’aller la regarder, elle pose les bases pour mieux comprendre tout ça et elle répond déjà à pas mal de questions. Aujourd’hui, on va parler des interrogations que les personnes en questionnements se posent pour savoir si elles sont peut-être multiples ou non. Ce sont des questions que vous nous avez posées ou qu’on voit régulièrement sur différentes plateformes. Pour faire simple, cette vidéo va essayer de répondre à la question principale : “je pense que je suis multiple, comment savoir si je le suis ?”
Cette vidéo sera divisée en deux… on comptait faire une seule grosse vidéo comme la dernière fois mais on est fatigué-es haha, du coup on préfère faire deux vidéos plutôt qu’une de 30 minutes ^^ Voilà, donc si on n’aborde pas un sujet ici, on l’abordera probablement dans la prochaine vidéo ou dans la suivante, qui portera sur la prise de conscience. Avant de commencer:

Deux choses importantes à signaler

Epsi: La première, c’est que nous ne sommes pas psychiatres et qu’on ne peut donc pas vous donner un diagnostic. On peut seulement vous donner les informations qu’on a récoltées au fil des années et des recherches, c’est tout. La deuxième chose, c’est que ces vidéos ne répondront pas à toutes vos questions. D’abord parce que ce n’est pas possible, ça reste un cheminement personnel et on n’est pas dans votre tête, vous seul-es savez ce qui s’y passe. Ensuite, parce que même si on répondait à toutes vos questions, vous douteriez quand même, on ne fait pas les règles. Si je vous disais : pour être multiple, il faut porter un t-shirt jaune avec des rayures blanches, vous vous demanderiez si votre t-shirt jaune ne tire pas un peu sur le orange ou si ses rayures blanches sont assez larges. Et si vous avez effectivement des alters, vous pourriez vous dire que votre t-shirt est ok mais vos alters diraient non, ou inversement. C’est comme ça, la légitimité c’est compliqué. Bien, maintenant que c’est dit, parlons donc de tous ces questionnements !

Comment on en prend conscience ?

Comme on l’expliquait dans la première vidéo, on peut ne pas avoir conscience qu’on est multiple. La prise de conscience peut se faire à absolument n’importe quel âge ! et elle peut avoir lieu de différentes façons. On va en citer quelques-unes.

  • D’abord, il y a les personnes qui savent qu’elles sont plusieurs depuis longtemps sans avoir jamais pu mettre ces mots-là dessus, soit en mettant d’autres mots soit en ne se posant pas vraiment la question.
  • Ensuite, il y a les personnes qui en prennent conscience parce qu’une autre personne leur dit, comme un ou une thérapeute qui poserait un diagnostic de TDI/ATDS par exemple.
  • Enfin, il y a les gens qui savent depuis un moment qu’y a un truc bizarre, qui cherchent des réponses et tombent sur ces infos ; et les gens qui tombent sur ces infos par hasard, qui s’y reconnaissent et commencent à se poser des questions.

Ce sont un peu les grandes catégories et toutes sont évidemment légitimes. En général, les questions ne sont pas tout à fait les mêmes en fonction de la façon dont la prise de conscience se passe. Cette vidéo est plutôt destinée à la dernière catégorie, celle des personnes qui se demandent si oui ou non. Nous allons plutôt nous concentrer sur ces questionnements-là. Mais n’hésitez pas à rester même si ce n’est pas votre cas, vous y trouverez peut-être des réponses malgré tout. Et n’oubliez pas que la prochaine vidéo répondra à d’autres questions. Bien, maintenant parlons d’une question qui revient souvent :

Pourquoi maintenant ?

K: Il y a mille raisons pour lesquelles on peut prendre conscience à un moment T alors qu’on ne s’était rendu compte de rien ou presque jusque-là. Souvent, c’est dû par exemple à un changement important dans la vie, comme le début de l’âge adulte, un nouveau travail, la retraite, la fin d’une relation, le fait de quitter un environnement abusif et plein de choses dans ce genre-là. ça peut être plus subtil aussi, comme rencontrer une personne qui nous sort un peu de notre quotidien et nous ouvre au fait de voir les choses différemment. Eh puis surtout, bien plus simplement, l’accès à l’information peut avoir un impact important. Que ce soit par hasard ou en faisant des recherches, on peut tomber à un moment sur des informations qui semblent nous correspondre et c’est le début de la prise de conscience. Prise de conscience qui peut d’ailleurs prendre pas mal de temps dans tous les cas, passer par plusieurs chemins, être faite d’allers-retours, et de plein de questions évidemment.

Aparté: petite info pour les personnes qui crient à l’effet de mode : les informations sur la multiplicité commencent seulement à être disponible en français et l’accès à cette information donne lieu à des prises de conscience. C’est logique. Si vous ne faites pas la différence entre la mode et la prise de conscience grâce à l’accès à l’information, désolé-es mais on ne peut rien pour vous. Fin de l’aparté.

Aussi, il y a une chose importante à savoir : si vous avez effectivement des alters, il est possible, même si pas toujours le cas, qu’elleux process la prise de conscience plus vite que vous ou le reste du système. Il n’est pas rare qu’au moment de la prise de conscience, malgré tous les questionnements et les doutes qui en découlent, il y ait cette sensation de “je le sais depuis toujours et en même temps je n’ai jamais rien su”. C’est un signe de multiplicité, ou un signe que vous aviez déjà su et oublié haha. Vous ou un ou une autre alter en avait pris conscience mais c’est ça aussi d’être plusieurs, l’information doit faire son chemin chez plusieurs personnes.

Bref, la raison du début de ces questionnements est vraiment personnelle et dépend de plein de facteurs qui sont propres à chacun-chacune. Eh oui, la prise de conscience peut donner l’impression de tout déclencher, mais on en reparlera. Très, très souvent, une question qui vient directement à l’esprit est :

Est-ce que c’est de la folie ?

E: Est-ce que je suis fou ? Est-ce que je suis folle ? Pour ça, il faut répondre par une autre question : c’est quoi, la folie ? Réfléchissez-y un instant. Parce que de base, la folie, c’est un trouble mental ou au moins, avoir un esprit qui sort de l’ordinaire, qui a des particularités. La norme, dans notre société, c’est d’être singlet… donc être multiple, c’est être hors de la norme. Et surtout, le TDI et l’ATDS sont, comme on le disait dans la vidéo précédente, des diagnostics de troubles mentaux. Le problème vient du fait que la folie est hyper-stigmatisée. Qui n’a jamais entendu de phrases comme “il est taré celui-là, fou à lier, bon à enfermer”, “c’est un coup de folie”, “elle devient complètement folle”, et autres. Des phrases d’abus de langage mais lourdes de sens, prononcées par du personnel soignant parfois… La folie est, de façon systémique, associée à la dangerosité, à l’instabilité, à l’irrationalité, à l’incontrôlable, au bizarre, etc… Pourtant, la majorité des personnes qui ont un trouble mental ne sont pas dangereuses et sont plus souvent victimes de violence qu’instigatrices. Mais comme les films et les médias nous disent “il est dangereux parce qu’il est fou” (ou même “il est forcément fou vu qu’il est dangereux”), bah c’est difficile de se rendre compte qu’on peut être fou ou folle et que ce soit ok.

Du coup bon, pour répondre à cette question, on va essayer de faire simple : oui, mais pas dans le sens stigmatisé du terme. Et si ça vous met mal à l’aise, vous n’êtes pas obligé-es de le revendiquer, pensez à votre sécurité et à ce qui vous met à l’aise. Mais essayez de vous libérer de cette peur : ce n’est pas la folie qui fait la malveillance, on peut avoir une folie ou même plusieurs et être quelqu’un de bien. La question suivante qui revient très souvent est :

Est-ce que j’invente ?

On ne va pas s’étaler sur la légitimité ici parce que c’est assez long, puis on en parle souvent dans nos autres vidéos, et surtout c’est un problème qui poursuit les personnes multiples même après la prise de conscience donc on en parlera plutôt dans la vidéo dédiée. Mais pour répondre brièvement: les personnes qui inventent savent qu’elles inventent et ne se posent du coup pas la question. La question la plus importante à se poser est : pourquoi vous ressentez cette peur ? On a souvent peur d’inventer parce qu’on a l’impression que la multiplicité c’est rare et que c’est réservé aux autres, voire aux personnes qui souffrent “vraiment”. On l’a vu dans la vidéo précédente, la multiplicité n’est absolument pas rare et pas non plus réservée aux personnes qui ont “vécu des traumas graves et répétés”. On peut aussi ressentir cette peur parce qu’on se compare aux autres systèmes alors que vraiment, on le dit, on le répète : la multiplicité s’exprime d’une multitude de façons et tous les systèmes sont différents. Puis bah, on a aussi peur d’inventer, ou d’exagérer, ou d’avoir trop d’imagination parce que justement, c’est hors normes. Non, tout le monde ne vit pas ça, et comprendre qu’on sort de la norme c’est compliqué et ça demande du temps. Et dans le cas de l’origine traumagénique, dont notamment le TDI et l’ATDS, il y a la honte et la culpabilité liées aux traumas, le besoin de se cacher, la peur d’attirer l’attention, et donc la difficulté à accepter, entre autres, qu’on a quelque chose de différent qui nous afficherait aux yeux du monde et qui nous ferait subir la violence de la société. Ce sont toutes ces choses et bien d’autres qui causent cette peur, essayez de comprendre pourquoi pour savoir comment vous en libérer. Et n’oubliez pas que si vous avez effectivement un système, ça peut prendre un laps de temps différent pour chaque alter et même chaque fragment, laissez-vous du temps. À ça s’ajoute la question :

Est-ce que c’est pas autre chose ?

K: Genre des hallus, des humeurs, un Munchausen, un trouble de la personnalité. Malheureusement, on ne peut pas répondre facilement à cette question. D’un part, parce qu’on n’est pas dans votre tête, et d’autre part, parce qu’on connait moins ces troubles-là, parce qu’on n’est généralement pas concerné-es et qu’on s’informe moins dessus. On peut vous dire si un truc correspond à la multiplicité ou pas, mais c’est tout. Ces questionnements concernent en général les personnes qui se reconnaissent dans le TDI ou l’ATDS. Autrement dit, des personnes qui sont en souffrance ou qui savent qu’y a un truc qui va pas. Le TDI et l’ATDS sont des troubles avec des critères diagnostics et des symptômes. La schizophrénie, les troubles de l’humeur, le trouble factice, les troubles de la personnalité et autres aussi. Donc, le mieux, c’est de s’informer sur ces autres troubles en fonction de ce que vous vivez. Renseignez-vous sur tout ça et demandez à des personnes concernées pour savoir si vos expériences correspondent ou pas. Et si vous voulez un diagnostic officiel, bah demandez à un ou une psychiatre, pour ça y a pas le choix. On va évidemment quand même donner quelques différences mais vraiment, si vous doutez, informez-vous auprès d’autres personnes concernées.

(Schizophrénie)

Bon, commençons par l’amalgame le plus répandu : le TDI et l’ATDS sont souvent confondus avec la schizophrénie, même parfois par le personnel soignant. Parce que la schizophrénie est plus connue – même si souvent mal connue… – et à cause de l’amalgame qui est fait entre les deux, surtout dans ce principe d’entendre des voix. Info importante: dans un cas comme dans l’autre, entendre des voix n’est pas systématique. On pense souvent que dans la schizophrénie, on entend les voix de l’extérieur alors que dans le TDI ou l’ATDS, c’est de l’intérieur, mais c’est une croyance erronée. Alors du coup, comment faire la différence ? Bah ce qu’il faut c’est essayer de voir si ces voix appartiennent à ce qui semble être une personne ou pas. En bref, il faut essayer de savoir si les voix viennent à la base d’hallucinations auditives ou d’alters qui parlent. Par exemple, dans la schizophrénie, si une voix dit qu’il faut faire quelque chose, si on ne le fait pas, la voix peut crier plus fort et devenir plus insistante, mais elle ne passera pas devant pour le faire à notre place, alors que dans le TDI et l’ATDS bah potentiellement, oui, parce que la voix appartient à un ou une alter qui peut switcher pour faire l’action. Il y a aussi des différences dans la façon d’entendre des voix ou depuis combien de temps ou à quelle fréquence. ça mériterait vraiment une vidéo à part entière mais on n’a pas le temps de tout faire haha ^^ et il faut qu’on s’entoure de personnes concernées pour vous proposer quelque chose d’aussi correct que possible.

(Trouble factice)

Ensuite, parlons du trouble factice, souvent négligemment appelé Munchausen. Alors celui-là, il revient souvent à cause des personnes malintentionnées ou mal-informées qui disent “le TDI c’est rare, c’est plutôt un Munchausen que t’as !”… Bah en fait, le trouble factice est plus rare que le TDI donc c’est un contre-argument et surtout, on en revient à cette notion de critères diag ou non, voire d’intentionnel ou conscient ou non. Encore une fois, c’est quelque chose de plus connu que la multiplicité mais c’est souvent loin d’être plus cohérent quand on s’informe vraiment. Le TDI et l’ATDS ne sont pas rares, ils sont seulement méconnus et sous-diagnostiqués.

(Bipolarités)

Parlons maintenant des humeurs et de la peur de nommer des changements d’humeur ou des émotions. À nouveau, il y a des critères diagnostiques concernant la bipolarité ou la cyclothymie par exemple, et ces troubles n’impliquent pas une multiplicité. Pour aider à faire la différence, il est aussi utile de se questionner sur la façon dont l’humeur change, l’intensité, les raisons, la vitesse et la fréquence des changements, la durée, l’intensification… et la capacité de ces “humeurs” à agir différemment en fonction de différents facteurs. Une phase maniaque ou hypomaniaque chez une personne bipolaire sera toujours haute d’une certaine façon, alors qu’un ou une alter qui semble avoir une énergie haute ne le sera pas forcément tout le temps et amènera d’autres caractéristiques comme une vision des choses différentes ou une façon de parler différente. En gros, il faut regarder sur la durée et sur les différents symptômes ce qui correspond ou pas à l’un ou à l’autre.

(Troubles de la personnalité)

Enfin, parlons des troubles de la personnalité. Il y en a beaucoup, des troubles de la personnalité, et certains sont plus connus que d’autres. Mais il y en a un en particulier qui revient très souvent dans vos questionnements : le trouble de la personnalité borderline. Il y a deux raisons pour lesquelles ce trouble en particulier est souvent mentionné. La première, c’est qu’il fait partie des troubles très souvent comorbides avec le TDI et l’ATDS. La seconde, c’est la théorie de la dissociation structurelle. On va faire une vidéo à part entière à ce sujet, il revient souvent et amène beaucoup, beaucoup de questions. Pour l’instant, on va simplement dire ceci : comme pour tous les autres troubles, renseignez-vous sur les symptômes et critères de ceux-ci pour savoir si vous êtes peut-être concerné-e ou pas.

(Autres troubles en général)

En fait, pour tous les autres troubles, il y a une chose qu’il ne faut pas oublier : être multiple, c’est avoir des alters ou des fragments, pas juste des voix ou des changements dans le comportement. Il y a donc en principe de la communication même si elle n’est pas encore perceptible, des alters avec leur propre tempérament, envies, personnalité, caractéristiques même s’iels ne sont pas encore différenciables, des switch le cas échéant, de l’amnésie le cas échéant, bref, de la multiplicité, en fait.

Avant de terminer cette première partie, il y a quelques petites choses à préciser.

E: La première, c’est qu’il y a des troubles associés

Il est important de souligner qu’il y a de très nombreux troubles associés au TDI et à l’ATDS, de nombreuses comorbidités. Il est très fréquent que les personnes qui ont un TDI ou un ATDS aient aussi un trouble dépressif, un trouble anxieux, un trouble du comportement alimentaire, un trouble de la personnalité, un trouble de stress post-traumatique, un trouble du sommeil et plein plein d’autres choses. C’est vraiment fréquent qu’il y ait un ou plusieurs troubles associés. Du coup, si vous vous reconnaissez à la fois dans les critères du TDI ou de l’ATDS et dans les critères d’autres choses, c’est possible que ce soit une ou plusieurs comorbidités.

La seconde, c’est qu’il n’y a pas de totem d’immunité

La schizophrénie et le TDI/l’ATDS ne sont pas officiellement comorbides… mais il est possible d’avoir les deux. Tout comme il est possible d’être autiste et d’avoir un TDI ou un ATDS. Tout comme il est possible d’avoir un TDI/ATDS et un trouble de l’humeur. Malheureusement, le TDI et l’ATDS, de même que la multiplicité en général, n’empêchent pas qu’il y ait d’autres troubles. Ca invite beaucoup les personnes qui ne s’y connaissent absolument pas à dire que “ça fait beaucoup lààà”, mais non, c’est totalement possible. Du coup, comme pour les comorbidités, bah si vous vous reconnaissez dans deux choses ou même plus, bah c’est possible que vous soyez concerné-es.

Et le petit bonus, la complexité

Si vous êtes effectivement multiple, sachez que chaque alter peut manifester ou non un trouble ou des symptômes de troubles différemment. Par exemple, il est possible qu’un ou une alter ait des TCA ou des symptômes de cyclothymie mais pas les autres alters. Il est aussi possible que l’ensemble du système soit autiste mais que cela se manifeste différemment en fonction de chaque alter, notamment au niveau de la sensibilité sensorielle ou des difficultés sociales.

Bref, démêler tout ça peut vraiment être compliqué pour plein de raisons et n’oubliez pas l’essentiel : informez-vous, demandez à des personnes concernées et laissez-vous du temps.

K: Cette première vidéo se termine ici

Comme on l’a dit au début, ce contenu est divisé en deux parties. Merci beaucoup d’être resté-es jusqu’ici, on espère vraiment que ça vous aidera à y voir un peu plus clair, et à dans normalement deux semaines pour la suite des réponses à vos questions ! à bientôt !