Dans cette vidéo, on parle des interactions avec le conscient et le contrôle du corps : que sont la coconscience, le cofront, l’influence passive, la singletsona (masking), … Et comment démêler tout ça ?

Dans cette vidéo, on parle des interactions avec le conscient et le contrôle du corps : que sont la coconscience, le cofront, l’influence passive, la singletsona (masking), … Et comment démêler tout ça ?

Introduction

K: Bonjour et bienvenue dans cette nouvelle vidéo présentée par Epsi et Kara! Celle-ci fait suite à la série de vidéos sur… ah, cette série est un peu trop longue que pour avoir un nom, mais c’est un ensemble de vidéos où on avance étape par étape dans des questions que les systèmes peuvent se poser. Je vous mets la playlist dans le i mais jusqu’à présent, on a parlé de qu’est-ce que la multiplicité, savoir si on est multiple, l’amnésie et le switch. Et aujourd’hui on a envie de parler d’un autre sujet très vaste: l’influence passive, la coconscience et le cofront.

Définitions

E: Pour faire simple, le cofront c’est quand plusieurs alters contrôlent le corps en même temps, consciemment ou non ; la coconscience c’est quand un ou une alter contrôle le corps mais que d’autres alters partagent l’espace de front avec ellui ou au moins savent ce qui se passe dehors sans pour autant contrôler le corps, généralement consciemment mais pas toujours ; et l’influence passive c’est quand un ou une alter est derrière mais influence l’alter ou les alters qui sont au front, par des sentiments, des pensées, des intuitions, des réactions, des opinions, des envies et bien d’autres choses plus ou moins intrusives, souvent d’une façon plutôt inconsciente. Alors en définissant ça comme ça, c’est assez simple, mais dans la pratique, ça peut être plus compliqué. Eh oui, souvent un système conscient de sa multiplicité va chercher à comprendre ses comportements et comprendre ce qui vient de qui ou quoi. Mais avec toutes ces notions comme le switch, la coconscience, l’influencent, bah ça peut sérieusement compliquer les choses. Illustrons par une mise en situation.

Coconscience, cofront ou influence ?

K: Comme tous les matins, l’alter qui front va se servir un café, iel fait comme d’habitude puis boit une gorgée et là patatras, iel n’aime pas ça, le café a un goût bizarre! C’est le même café que d’habitude, la même eau, la même machine en parfait état, le problème ne vient pas d’un élément extérieur, il ne vient pas du café. Donc ça vient de l’intérieur. Mais là, plusieurs possibilités: 1) il y a eu un switch et la personne ne s’en est pas rendu compte, l’alter qui a pris contrôle inconsciemment n’aime pas le café mais iel a fait comme d’habitude et en plus iel ne savait même pas qu’iel avait switché ; 2) il y a une coconscience ou un cofront avec un ou une alter qui n’aime pas le café et qui, comme pour le cas précédent, n’a pas fait gaffe à sa présence ou ne savait pas que ça changerait quelque chose ; 3) il y a une influence passive d’un ou une alter éveillé-e à l’arrière qui n’aime pas le café parce que ça lui rappelle un souvenir désagréable comme la fois où enfant, iel s’était renversé du café brûlant, et qui vient modifier la perception du goût du café ; 4) il est une déréalisation et le goût du café paraît étrange, mais il est plutôt fréquent qu’il y ait une des réalisations quand il y a un stress et là, supposons qu’il n’y ait pas de stress et que ça vienne effectivement d’un ou une alter. Alors, switch, coconscience ou influence? Est-ce que l’alter est conscient qu’iel est là? Est-ce qu’iel est inconsciemment conscient qu’iel est là? Est-ce qu’iel sait seulement qu’iel existe? Et bim! On rentre dans un tourment de questions pour un café pas bon mais en fait pas différent de d’habitude. C’est un exemple tout simple mais c’est une situation qui peut arriver quotidiennement pour les systèmes, et qui passe souvent sous le radar avant de se rendre compte de la multiplicité tout en étant un des éléments clefs de la prise de conscience.

Autres exemples d’interactions

E: Parce qu’évidemment, c’est un exemple anodin mais en fait, ça peut toucher énormément de situations plus ou moins désagréables. Comme une douleur qui survient tout à coup, des angoisses inexpliquées, une paralysie d’un membre sans raisons physiologiques, des pensées intrusives qui se répètent en boucle, des comportements inhabituels, des achats imprévus, une personne qu’on connaît bien pour qui d’un coup on se demande quel est vraiment notre rapport avec cette personne, un souvenir qui revient et disparaît à nouveau, une capacité qu’on a et puis plus, etc… Et tous ces jeux de coconsciences, d’influences et de switch font évidemment partie des choses qui rendent la compréhension de son système et la perception de qui est qui, qui commence où et où s’arrête qui… compliquées.

La chose essentielle à retenir

K: Mais en bref, la chose à retenir dans tout ça est: quoi qu’on en pense, on est rarement seul-e, même si c’est pas toujours conscient. C’est une information essentielle parce que quand on essaie de découvrir et comprendre son système, on se dit souvent que les limites sont claires et nettes, que les choses sont figées, mais en fait non. Il y a beaucoup de données à prendre en compte et c’est ok de ne pas tout comprendre et délimiter tout de suite. C’est ok que ce soit flou. Un système se construit souvent en strates, fait des noeuds, évolue. Et ça prend du temps pour démêler et appréhender des années d’une existence commune inconsciente. Et même en le sachant, il peut y avoir de nouveaux noeuds et il y a aussi souvent une part d’inconnu qui demeure voire demeurera toujours. Mais ne désespérez pas hein! Laissez-vous juste du temps, pensez à lâcher prise de temps en temps et gardez à l’esprit que si vous ne comprenez pas un truc, même pas intuitivement, c’est peut-être juste qu’il y a des données que vous n’avez pas, comme une coconscience, une influence ou autre chose du genre.

Le masking (singletsona)

Et c’est d’autant plus vrai en société, et pas forcément en ville ou autre mais simplement en présence d’une autre personne ou lors d’une interaction sociale quelle qu’elle soit, car le masking va venir jouer un rôle dans tout ça. Eh oui, en plus de toutes ces notions, il faut vous dire que si personne n’a rien remarqué alors que vous êtes plusieurs personnes potentiellement très différente dans un seul corps, voire si vous-mêmes n’aviez rien remarqué pendant longtemps, c’est parce que souvent, le système se cache. Et pour se cacher, les alters vont, souvent inconsciemment, chercher à agir plus ou moins de la même façon, selon une sorte de modèle plus ou moins normé et qui correspond aux attentes de la situation sociale. Comme si chaque alter enfilait le même masque – masque qui va plus ou moins bien à l’alter d’ailleurs. Enfiler un masque, aussi appelé masking, est quelque chose de commun pour les minorités. On cache nos différences en essayant de sembler plus adapté-e à ce que la société attend. Bref ce masque social, il a un nom spécifique aux communautés multiples: on l’appelle en général singletsona. C’est un nom anglais qui pourrait se traduire grossièrement par « personnage singlet ». C’est l’identité, le comportement social du système entier quand il doit se faire passer pour une seule personne. Pour reprendre l’exemple du café, l’identité sociale, ou singletsona, boit un café tous les matins et il est donc logique que les alters se préparent un café le matin même si en fait, il y a un ou une alter qui n’aime pas ça éveillé-e quelques part.

E: La singletsona peut être basée sur l’hôte, sur un ou une alter social-e, sur un groupe d’alters ou sur aucun alter du système. La plupart des systèmes en ont une et il peut y avoir plusieurs singletsona en fonction des différentes situations sociales auxquelles le système est confronté.

K: Pour donner un exemple: si vous connaissez cette sensation de mettre des ami-es de groupes différents ensembles et ne plus savoir comment agir, bah c’est peut-être parce qu’il y a un conflit de singletsona. Les alters ne savent plus quel masque prendre, ne savent pas s’iels doivent prendre le masque social du groupe d’amis A ou du B, logique, c’est un groupe C! Outch!

L’influence de la singletsona

E: Bref la singletsona n’est pas un ou une alter mais elle peut influencer toustes les alters dans leurs comportements, notamment lors d’une interaction sociale, comme si chaque alter allait venir se glisser dans la singletsona pour interagir avec le monde extérieur. De plus, chaque alter va donc être influencé-e par la singletsona mais aussi, potentiellement, va influencer cette singletsona. Et vu de l’extérieur, bah ça donne ce qu’on connaît: une personne apparemment normale qui semble toutefois être lunatique ou incohérente par moments. Et la singletsona est par ailleurs une des raisons pour lesquelles un ou une alter peut paraître si différent entre ce qu’iel est à l’intérieur et lorsqu’iel front. Et aussi une des raisons pour lesquelles la légitimité peut être très compliquée à gérer, parce que de l’intérieur, on peut avoir cette impression qu’on ne change pas tant que ça de comportement au final.

K: Petite précision, singletsona n’est pas à confondre avec alter social-e. Même si un ou une alter social-e peut beaucoup ressembler à la singletsona, celle-ci reste un masque que toustes les alters peuvent porter mais n’est pas un ou une alter.

E: Et là encore, il peut être difficile de faire la différence entre un switch, une coconscience, un cofront, la présence d’un ou une alter social-e, l’influence de la singletsona, une influence passive voire d’autres choses encore.

Comment démêler tout ça ?

K: Bon c’est bien beau tout ça, ok c’est compliqué, mais comment on fait du coup?

E: Alors d’abord, autant le redire parce que c’est difficile au début: il faut parfois lâcher prise, laisser aller et ne pas tout le temps chercher à savoir, parce que par moments c’est juste pas possible de trouver les réponses. En fait, il faut se dire qu’une personne siglet, donc toute seule dans sa tête, c’est une chanson. Et un système bah c’est plein de chansons mixées ensemble. Parfois tu reconnais une mélodie, parfois t’en entends plusieurs à la fois, parfois tu as une chanson avec le rythme d’une autre, parfois c’est juste un brouhaha, … Et donc dans tout ça, bah par moments, il faut juste se laisser porter par la musique sans chercher à savoir quelle note vient de quel air, parce que ça peut être pas mal aussi.

K: Allez, ce petit rappel fait, passons aux choses concrètes. L’idéal, c’est d’essayer de comprendre comment se manifeste chaque aspect de tous ces mélanges de façon personnelle. Comme chaque système est différent, chaque alter est différent, et chaque coconscience, cofront, influence, singletsona, etc… sont différents aussi, c’est logique. Donc le mieux, c’est d’essayer, quand c’est possible, de déterminer comment est le comportement quand on est seul-e ou quand on est dans une situation sociale par exemple. Essayer de déterminer aussi quand se manifeste quoi. Est-ce qu’il y a des déclencheurs? Est-ce que les sensations d’influences passives se manifestent à des moments de la journée? Dans des situations précises? En contact de certaines personnes? En pensant à certaines choses? Est-ce que vous savez quels événements du passé peuvent résonner avec le présent? Quel-les alters pourraient être concerné-es par ces événements? Et pour tout ça évidemment, le mieux reste d’essayer d’apprendre à connaître et comprendre son système, notamment via la communication et/ou en notant un maximum d’informations. Quel-le alter n’aime pas le café? Où se trouve cet-te alter en général? Plutôt proche du front? Plutôt derrière? Plutôt jamais là? Pourquoi iel n’aime pas le café alors que le corps ne semble pas avoir de problème avec? Est-ce que ça lui rappelle quelque chose, si oui de quelle période de la vie? Est-ce que c’est simplement un goût personnel? Si cet-te alter semble loin d’habitude, dans quelles circonstances est-iel là ce matin? Une simple envie, un climat, une date, un rêve particulier? N’hésitez pas à mettre en place des protocoles personnels avec des questions larges et ciblées que vous affinerez avec votre système et avec les réponses obtenues de la part des alters. Et n’oubliez pas de faire confiance à votre intuition: même si une réponse vous semble trop intuitive et pas forcément cohérente au début, notez-la quand même, vous y trouverez peut-être du sens plus tard. Au début c’est difficile parce que c’est tout est mélangé mais ça se démènera petit à petit, ça prend vraiment juste du temps. Et si quelque chose reste vraiment incohérent, dites-vous qu’il est possible que vous n’ayez pas encore toutes les clés ou pas encore assez d’informations. Il est possible aussi que ça vienne d’un alter que vous ne connaissiez pas encore et qui est prêt à se dévoiler ou qui ne l’est pas encore. Il est possible que ce soit autre chose que vous découvrirez plus tard. Tout comme la possibilité que tout environnement actuel ne soit pas adapté pour le moment. On va pas vous mentir, c’est compliqué pour nous aussi de faire une vidéo comme celle-ci parce qu’au fond, chaque système est tellement différent qu’on ne peut que donner une petite idée des possibilités théoriques alors qu’il y en a sans doute beaucoup plus. Quand on pense à la multiplicité ou plus particulièrement au TDI, on pense évidemment aux différences entre les alters mais on ne pense pas toujours à toute cette complexité d’interactions entre les alters et le conscient ou le contrôle du corps.

Exemple personnel

E: Je vais vous donner un exemple personnel parce que c’est quelque chose que j’ai souvent entendu chez d’autres systèmes, même si ce n’est pas systématique évidemment. Je sais plus exactement ce que j’ai déjà dit ou pas en vidéo mais bref, avant de prendre vraiment conscience d’une partie de notre système et de ce qu’est la multiplicité réellement, j’avais d’abord -pendant plus de dix ans- uniquement conscience d’une protectrice, que je ne nommais pas comme ça évidemment, mais bref. Je vais vous planter le décor en deux temps: d’abord ce que je pensais au moment de la prise de conscience et ensuite ce que j’en pense actuellement, ce qu’on a pu comprendre et analyser rétrospectivement. Donc je disais: avant et pendant la prise de conscience, j’avais l’impression d’être là 80% du temps et d’uniquement switcher avec cette protectrice. Je pensais que tous nos switch engendraient des blackouts et je pensais que ça arrivait assez rarement. Elle et moi, on avait très peu de communication et nos échanges étaient surtout… un peu relou. Puis, au moment de la prise de conscience, bah ça s’est fait en plusieurs étapes mais il y a d’abord eu une prise de conscience d’un premier pack d’alters qui se sont un peu révélé-es en même temps, grâce à cette protectrice qui est allée les chercher. Et même là, pendant un certain temps, j’avais conscience qu’ils existaient, j’avais conscience qu’ils étaient là, ils avaient un nom, je pouvais relativement communiquer avec eux -même si pas très bien encore-, et pour autant, j’avais l’impression d’être là tout le temps au front. J’avais l’impression que c’était tout le temps moi et c’est tout. Il a vraiment fallu du temps pour que je me rende compte un peu des choses. Et la première chose que j’ai conscientisé, c’est l’influence passive. C’est vraiment la première chose sur laquelle j’ai pu mettre le doigt. J’arrivais à dire « je me sens bizarre mais je pense que ça vient pas de moi », mais sans plus. Et puis après, la coconscience, qui était en fait plutôt du cofront mais j’en sais trop rien, enfin bref, comme on le disait: c’est compliqué. Et puis après, c’était la sensation que quelqu’un était plus près et que c’était plutôt sa façon de penser qui était là. Ça a duré comme ça pendant quelques mois et le seul moment où j’étais sure que je switchais avec ces nouveaux alters -donc pas ma protectrice, ces nouveaux alters-, c’était aussi des moments où les switch étaient entre guillemets « complets » et relativement volontaires, ou en tout cas, conscientisés. Tous les autres switch, je n’en avais juste pas conscience. Je pensais juste que j’étais là et que j’étais bizarre et ou pire, ou au mieux ça dépend, influencée. Donc ça, c’est vraiment la situation initiale qui a duré pendant un certain temps. Et maintenant, ce que je peux vous en dire, c’est que à ce moment-là, c’était absolument pas moi qui frontais majoritairement. C’était une alter sociale qui était là depuis un certain nombre d’années. On était tous encore là, relativement, mais il y avait aucune conscientisation qu’on l’était. Et donc le truc qui a vraiment été compliqué à ce moment-là, c’était de reconnaître l’existence de chacun et que tout le monde reprenne sa place avec ses spécificités, ses envies et ses besoins. Ça a vraiment été très compliqué pour cette alter sociale et moi par exemple de se redépatouiller et de retrouver les limites de chacune. Qui est qui, qui est quoi, qui aime quoi, qui a quel caractère? Et ça engendre tout un tas de questions comme: est-ce que j’existe, est-ce que j’étais là à tel moment, est-ce que c’est ma vie, etc… Mais rassurez-vous, ça met du temps, c’est flippant, mais oui c’était bien le cas. Elle existe et moi aussi. Juste, pendant ce moment-là, c’était majoritairement elle devant… et pas moi. Et tout ça était un peu entremêlé avec la singletsona, qui n’était pas vraiment l’alter sociale et qui n’était pas vraiment moi, mais qui était une espèce de mélange de ce que la société avait attendu de moi au début de l’âge adulte. Et qui s’était un peu modifiée et adaptée à l’alter sociale plus qu’à moi, mais qui n’était quand même pas particulièrement elle. Bref c’est vraiment un passage un peu long et compliqué de retrouver qui est qui mais je vous dis, vraiment, ça s’apaise. Et il y a vraiment moyen de noter par des listes comme on le disait, pour dire qu’est-ce qui fait du bien et qu’est-ce qui est un peu spécifique à chacun. Et ça peut un peu aider à savoir qui est devant à quel moment ou qui influence qui. Et pareil pour savoir ce qui trigger négativement ou positivement qui. Et donc, même au-delà de la singletsona, j’avais l’impression -à part avec cette protectrice avec qui ça a toujours été très clair parce qu’on est très différentes, et la singletsona ne lui allait pas très bien, et elle n’avait pas du tout envie -surtout à l’époque, même si ça va beaucoup mieux maintenant- qu’on sache ce qu’elle faisait de son temps et donc les barrières amnésiques ont toujours été très grandes. Mais pendant tout le reste du temps, j’avais juste l’impression d’être là 80% du temps parce qu’il n’y avait pas de discontinuité dans ma mémoire. J’avais l’impression que juste, ouais c’est ce que je disais, au pire j’étais influencée ou coconsciente ou en cofront, alors que, rétrospectivement, il y a -je peux pas dire toutes les situations, évidemment c’est faux, la coconscience c’est une grande partie du temps- mais il y a énormément de situations où juste… j’étais pas là, j’avais switché et je ne m’en étais pas rendu compte. C’est vraiment très commun et très possible. Et si le switch vous paraît un peu obscur encore, n’hésitez pas à aller voir notre vidéo à ce sujet. Donc ça, c’est un peu pour le moment de la prise de conscience. Eh puis l’étape d’après comme je disais, ça a été un peu que tout le monde retrouve sa place, consciente en tout cas, et qu’on mette des nouvelles choses en place, une nouvelle entraide, une meilleure communication. Et aussi bah, se demander qu’est-ce qu’on faisait de cette singletsona qui n’était personne et qui ne convenait plus vraiment, et qui n’était pas si adaptée que ça à la vie sociale qu’on avait aujourd’hui. Elle était adaptée à la vie sociale du début de l’âge adulte mais c’était plus le cas. Mais bon on verra tout ça dans une prochaine vidéo.

Conclusion

K: Merci beaucoup d’être resté-es jusqu’ici! Je vous rappelle une dernière fois que la légitimité, c’est compliqué, et que c’est pas parce que votre vécu n’est pas strictement identique qu’il n’est pas légitime. On se retrouve sur les réseaux sociaux, sur Twitch et ici un dimanche sur deux si tout va bien! À bientôt!