Échange entre un système traumagène et un système parogène pour découvrir les différences et les points communs de leurs expériences. Cette session a pour but de rappeler que l’amitié est possible entre différents types de systèmes et que des points communs peuvent exister. Elle vise à permettre notamment aux système traumagènes de découvrir une expérience parogène, et vice versa, dans le but de renforcer les liens qui peuvent exister entre différents pôles de la communauté multiple et de casser les préjugés qui peuvent exister.

Échange entre un système traumagène et un système parogène pour découvrir les différences et les points communs de leurs expériences. Cette session a pour but de rappeler que l’amitié est possible entre différents types de systèmes et que des points communs peuvent exister. Elle vise à permettre notamment aux système traumagènes de découvrir une expérience parogène, et vice versa, dans le but de renforcer les liens qui peuvent exister entre différents pôles de la communauté multiple et de casser les préjugés qui peuvent exister.

Pour commencé, bonjour et bienvenue sur cette conversation entre un système parogène et un système traumagène. Aujourd’hui on va discuter entre nous sur diverses questions Que je vais énumérer. Et on va un peu parler de nos expériences et notre vécu Vis à vis, de la multiplicité La première question, donc auquel on va répondre, ça va être: La deuxième est: La troisième est: La quatrième: Ensuite, « Comment votre multiplicité à-t-elle impacté, ou impacte-t-elle, votre vision du monde ? » Et enfin: Donc voilà les questions auqel ont va répondre moi je vais commencé par me présenter déjà je m’appel Mimo et je suis un système parogene Mixte, mais surtout parogène Et mon système à été créé y’a à peu près… En 2015, donc il-y-a à peu près 7 ans Ducoup moi, bonjour. Je m’appel Mari et je suis un alter du système Eki et si je vous dit que je suis un alter c’est parce que enfait. c’est comme ça qu’on appel les personnes qui font partit d’un système traumagène donc d’un système qui est atteint d’un trouble, pour nous c’est le trouble de l’identité Et enfait , nous on c’est avoué notre multiplicité En 2019, mais on avait des signes Je vais répondre à la première question. qui est donc: J’ai grandi dans un milieu assez fermer d’esprit vis à vis du concepte de pluralité. Très alien, même si ça n’a pas forcément été le rejet qu’a, directe qu’a été premier c’est une incrompréhension qui peux se suivre d’un rejet ou non, ça à dépendu de diverses personnes Et surtout du fait que moi, c’est pas forcément visible c’est pas quelque chose que je subit au qotidien. de symptomes, ou du moins, de traits visibles je passe pour quelqu’un de singulier, donc ça ne cause pas de problèmes là dessus moi une réaction qui m’a beaucoup marqué enfait, dans mon entourage ça à été la réaction de mon meilleur ami, qui est qu’elqu’un qui m’aime beaucoup et pour qui je suis une persone qu’il tiens beaucoup à protéger, je pense et enfait mon meilleur ami, c’est quelqu’un qui n’a pas forcément peur de la multiplicité, comme concepte, mais c’est pas quelqu’un d’intolérent mais il à peur du fait que j’ai une maladie mental potentiellement grave et ducoup ça fait que sa réaction, à certain épisodes multiples de ma vie et pas forcément optimale parce qu’il à constamment peur que quelque chose se passe mal pour moi et enfait nous dans notre système y’a eu une grande époque y’a eu beaucoup de fusion temporaires parce que moi je ne quitte pas souvent le front du corp En général quand un autre alter est là, je suis là aussi et ça fait que souvent on va se mélanger en une fusion temporaire et enfait avec ses fusions, mon meilleur ami à pu être, très froid parce que, il avait très peur en se disant mais qu’es qu’a pu arrivé à Mari et enfait c’est une froideur qui me touchais parce que je faisait partie de ses fusions j’étais à peu près une moitiée de cette personne temporaire qui était là et ça faisait que l’une des personnes que j’aimais le plus au monde me traitait comme une étrangère et ça c’est quelque chose qui vraiment très mal et d’ailleurs j’ai fait un cauchemar, un peu avant d’assumer ma multiplicité au yeux du monde, j’ai fait un cauchemar dans lequel mon meilleur ami pensait que j’étais un clone et que je n’étais pas la vrai Mari et ducoup c’est un peu la sentation que j’ai pu avoir dans la vraie vie quand il à eu ses réactions là, à diffusion de mon système donc c’était assez violent, j’ai un peu vécu mon pire cauchemar, dans la vraie vie et quand on avait discuter de ça avec Mimo, on s’était… on s’était dit que c’était vraiment une peur de me perdre qui le faisait agire comme ça Tu te souviens de ce que tu avais dit? Une peur de de casser, voilà j’avais dit de ça parce qu’en gros, c’est des gens qui sont, je pense alors, là c’est moi qui théorise forcément. Je fais un peu mon phylosophe de comptoir. ‘fin, psychologue de comptoir mais pour moi c’est la vision commune de pas comprendre quelque chose et donc de voir que c’est cassé que se soit vrai ou pas et en tout cas, de vouloir le réparer quitte à casser encore plus la machine, comme ont le disait c’est des gens qui tienne à la normalité, voilà. Mais enfaite, ouais c’est une bonne intention, mais qui se traduit par une certaine violence, ducoup violence, bah psycologique. parce que fatalement ça me fait souffrir et ça me fait encore souffrir aujourd’hui C’est encore un sujet sensible entre nous. Et enfaite je me suis rendue compte de quelque chose part rapport à ça j’ai un petit groupe d’amis extrêmement proche, que je considère comme des membres de ma famille et enfaite je me suis rendu compte que je me sentais plus safe pour ce qui ai de la multiplicité avec des gens qui me connaissent depuis moins longtemps et qui savent que je suis multiple à peu-près depuis le début de notre relation, parce-que maintenant, j’ai plus tendance à le dire aux gens très vite J’ai pas envie de me perdre dans tout un tas de mensonges en disant bah voilà, si je dissocie c’est parce que: e.t.c je comprend tout à fait les gens qui le font, moi pour ma vie je pense que personnellement que c’est plus simple, Quand c’est une relation, d’égal à égal, biensûr Mimo: et plus sain de juste le dire à la personne et bah si ça lui plait pas, elle sait elle peux sortir de ma vie et voilà. au moins comme ça, c’est claire Oui c’est ça, au moins comme ça, on est fixé et enfaite avec ses gens je me suis rendu compte que y’avait pas ce côté « Oh mon dieu, la personne que je connais à des alters » « Oh mon dieu, cette personne va potentiellement ne plus être là. Je vais devoir apprendre à connaitre d’autre gens, fin Parce que pour eux c’est normal dès le début enfait Et ducoup étrangement ces personnes étaient moins proche de moi mais elles m’acceptaient plus dans mon intégralité qui est certe, celle de Mari mais aussi de ses alters. Ducoup toi t’avais dit quelque chose par rapport à ça? bah c’était que au moins, ces que dans ses amis là à la limite. D’ailleurs, ses connaissances hein, peu importe dans ses personnes là Souvent, y’a des questions qu se pose. Qu’elles soient exprimées ou non et c’est bien le problème. je trouve, vaut mieux une question maladroite, un peu gênante, posé ouvertement je trouve ça au final, beaucoup plus respectueux qu’une pensée qui va, au final, être là quoi qu’il arrive. Qui va rester en fond et qui risque d’influencer d’un taintement faux parce qu’il est basé sur un préavis et pas sur une discussion, pas sur un échange et souvent le plus nocif dans ce genre relations là, c’est les non-dits et dans une relation d’amitié qui dure longtemps avoir un non-dit aussi lourd, comment dire… ça joue pas en faveur de l’honnêteté intellectuel et de la sanitée de la relation de base quoi, aussi. ça doit jouer un peu de là Une autre réaction dont je voulais parlé en plus de celle de mes amis c’est celle de ma famille, parce moi, que je fais partie de ces personnes multiple, dont les parents sont au courant qu’elles sont multiples enfait c’était pas dutout volontaire, c’est une psychatre qui m’a forcée la main pour que j’en parle à mes parents, ce qui était une très mauvaise idée parce que ça aurait pu être extrêment dangeureux, d’autant que l’un de mes parents est la souce de certains des traumatismes qui ont causé ma multiplicité et au final leur réaction était bien meilleur que celle à la qu’elle je m’attendais et ma qualité de vie n’a pas été profondément affectée ils ont essayé de comprendre la chose, e.c.t même si c’est pas les meilleurs alliés du monde ils sont pas horrible par rapport à ça du tout Et enfaite pour moi c’était absolument impossible, l’idée de dire à mes parents que j’étais multiple, avant ce jour où j’ai été forcé de le faire je comptais emporter ce secret dans la tombe très concretement, je comptais pas dutout leur dire le bonus qu’ils soient au courant c’est que maintenant je peux expliquer mes épisodes de dissociation donc voilà, maintenant mes parents savent que si je dissocie c’est parce que j’ai une maladie qui fait que voilà… et une chose qui est assez drôle qui c’est passé une fois c’est: une nouvelle alter qui est arrivée, qui à front et qui est allé se présenté à ma mère en disant: voilà, je suis une nouvelle alter du système Eki, je m’appel tant et je trouve ça particulièrement drôle, parce que vraiment, elle n’avait pas peur quoi ,elle y est allée mais sinon, oui, j’apprêcie beaucoup les gens qui se comportent normalement avec nous après un coming out multiple, et quand je dit normalement ça veut dire les gens qui considèrent que oui, on as une maladie mentale qui à ses conséquences et qui peux causer des moments difficiles Et qui en cause et qui savent poser les bonnes questions sans être trop intrusif et qui traitent ses alters comme des personnes séparé, quand ses alters le souhaite j’ai même des amis qui demandent des nouvelles de nos alters qui communiquent de manière saine avec chaque alters et ça c’et plutôt sympa j’ai deux amies dont une est multiple qui ont ce type de comportement et c’est vraiment une bouffée d’air frais dans ma vie parce que c’est très naturel et j’ai assi rencontré des connaissances et notament des partenaires potentiel à qui j’ai parlé très tôt de ma multiplicité parce que je voulais pas à avoir à mentir sur des éléments importants de ma vie et dans beacoup de cas, ces personnes, elles ont été très fasciné par le concepte donc j’avais un peu l’impression d’être une attraction qui était là pour divertir et c’est une réaction que beaucoup de personnes vivent quand elles annoncent leur multiplicité mais personnellement je trouve que c’est bien moins pire qu’une réaction négative du genre: « Vous êtes multiples donc vous êtes dangeureux » quoi moi, j’ai eu une expérience assez différente dans le sens où mon entourage à vécu très brièvement ma multiplicité, assez tôt c’est à dire que je l’ai annoncé assez tôt je voulais pareil, en parlé, je voulais une base un peu hônette et puis aussi, c’était assez rassurant pour moi de me dire que je pouvais avoir des gens qui, si jamais il se passait quelque chose, qu’étaient pas complètement qui sortais pas de nul part quoi puis même sur un principe d’hônettetée c’est quelque chose qui m’importais donc je voulais un peu le partager aux autres autant en bien qu’en mal d’ailleurs et comment dire: la réaction était assez froide au début pas forcément négative non plus je ne me suis pas fait insulter je me suis pas fait… ce genre de choses j’ai eu le droit aux classiques: « Ah mais t’es bizarre, Ah mais ok d’accord, je te prend pas au sérieux » à toute ce genre de choses parce que, comment dire on arrive pas en disant, je me suis fait diagnostiquer comme: on dit: « nan c’est moi qu’es voulu faire ça » « Pourquoi? » « Pourquoi?? » « à quel moment quelqu’un veux faire ça? » c’est beaucoup de… comment dire? si, un peu d’incrédulitée et de dire: « non, je peux pas y croire ou je te prend pas au sérieux » donc ça n’a vraiment pas été pris au sérieux par mon entourage à part ma mère qui elle l’a pris assez au sérieux elle avait quelque chose d’assez similaire au final elle à une méthode qui se rapproche d’un système semi- parogène, on va dire et donc, moi ça a été un truc qui m’a quand même permis de maintenir la chose en me disant: « ok c’est pas non plus rejeté par absolument tout le monde » et j’avais quand même des amis qui ne jugeaient pas le truc donc franchement, c’était déjà ça qui juste se disaient: « Ok, très bien » et ont était passé à autre chose le jour suivant mais c’est vrai que j’en est pas ou très peu reparlé depuis mis à part les gens avec qui j’étais en relation amoureuse y’a vraiment eu très peu de communication externe vis à vis de ça, c’est pour ça d’ailleurs que mes tulpas ou alters, ne communiquent strictement avec les gens de l’extéreieur c’est pas excessivement un choix, un peu quand même, mais c’est: c’est plus une conséquence, effectivement du fait que: les gens sont, là plus-part du temps pas prêt à l’accepter surtout* dans mon milieu à moi après y’a la seconde question, qu’était: J’ai fait un parallèle. Comme je suis grosso modo une lesbienne c’est plus ou moins mon identité je suis concernée ducoup par l’homosexualité. c’est un concept que je connaissais, mais avec lequel j’avais une barrière, dans le sens où je pensais que ça arrivait uniquement aux autres. Et c’était pas du tout de la discrimination, à me dire: « oh, les personnes lesbiennes c’est pas bien, etc. » C’est juste que pour moi, c’était quelque chose de très abstrait. Et du coup, j’ai ressenti de l’attirance pour les femmes très jeune, mais il m’a fallu un très très long moment avant de comprendre que, attirance envers les femmes chez quelqu’un qui s’identifie majoritairement comme une femme, bah c’est du lesbianisme en fait, ça s’appelle comme ça. Etque cette attirance pouvait donner lieu à des relations, et que ça pouvait ne pas juste être de vagues choses dans ma tête. Parce que dans ma tête, ça arrivait aux personnages secondaires de la vie, pas au personnage principal qui était moi. Et ce personnage principal devait rentrer dans la norme, et ducoup il devait être tout à fait “normal”. Spoiler alert, je ne le suis pas du tout, zéro pourcent. Mais ça ne veut pas dire que ça a été très difficile pour moi d’accepter ni mon homosexualité ni ma multiplicité dans le sens où, une fois que j’ai compris que c’était mon identité, je me suis juste dit “ah, ok”, plus ou moins. Je ne me suis pas dit: “oh mon dieu, c’est terrible ». Et j’ai toujours eu un attrait pour la multiplicité, ça a toujours été un truc qui m’a profondément fascinée. quand je tombais sur des contenus multimédias qui faisaient référence à des personnages multiples, ça me fascinait et je consommais ça avec une certaine avidité. Et évidemment, ces représentations, comme j’ai grandi dans les années 2000, étaient extrêmement mauvaises. Les personnages correspondaient à des clichés très très toxiques, vous aviez des tueurs en série, etc. Et cette fascination aurait dû me mettre la puce à l’oreille, notamment parce que j’ai retrouvé quelque chose que moi ou une autre personne de mon système a surligné dans un livre qu’on aime beaucoup quand notre corps avait 14 ans, parce que c’est à cet âge-là que j’ai lu le livre. Et le livre s’appelle « Sacrifice à la lune » d’un monsieur qui s’appel Markus Sedgwick et à la page 201 il y a cette citation: “Je puis être beaucoup de personnes. Pourquoi dois-je n’en être qu’une seule ? Je suis une foule de gens, et je les aime tous, et tous m’aiment.” Et donc pour référence, j’ai/le corps a actuellement 23 ans, et je me suis fait à moi-même mon coming-out multiple à l’âge de 20 ans. Ça fait une période de six ans pendant laquelle au moins l’un de nous savait inconsciemment ou consciemment qu’on était multiples, et en fait on ne se l’admettait pas. Et quand j’étais en licence, donc avant mes 20 ans puisque j’ai terminé ma licence à l’âge de 20 ans, je faisais aussi constamment des blagues sur le fait qu’on$ était plusieurs dans ma tête… Mimo: Le déni ! C’est ça, et j’ai vu des personnes tiquer en entendant ça, et en y réfléchissant je me suis dit: « mais en fait ce sont des personnes qui étaient multiples, probablement, » et qui se disaient: “oh mon dieu, mais est-ce qu’elle nous comprend ?” Et en fait non, je suis désolée, personnes multiples qui étaient dans ma promo, c’était littéralement des blagues parce que j’étais dans le déni ! Mais c’est aussi une intuition qui peut venir du fait que j’ai un guide onirique, qui est un personnage qui vient dans les rêves pour aider le rêveur à faire des choses J’ai ce guide onirique depuis mes cinq ans, elle n’est plus très active ces temps-ci mais elle existe encore un peu. Et donc j’avais littéralement un dédoublement de mon être qui se passait uniquement la nuit. Et d’ailleurs, petit à petit, elle a commencé à prendre plus de place dans ma vie, et quand j’avais à peu près douze ans, j’en ai fait une amie imaginaire complète qui était là jour et nuit Et j’avais plein d’amis imaginaires petite, ce n »était pas des alters, ils ne sont pas restés en tant qu’alters, ces amis imaginaires là mais il y avait des gens avec moi, je n’étais pas toute seule. Et ils n’étaient pas dotés d’une conscience ou quoi que ce soit à ma connaissance. Mais ce qui est intéressant, c’est que la plupart étaient basés sur des personnages de fiction dont j’appréciais la source Et en fait il y a des types de headmates qui s’appellent les headmates fictifs et qui sont comme ça. Et nous on n’en a pas, mais c’était un concept qui était déjà quelque part dans ma tête à cette époque-là. Oui, c’était déjà présent quelque part. C’est marrant parce que pendant que tu disais ça je repensais à ce genre de chose, et c’est vrai que ne serais-ce que vis-à vis de moi ou tout à l’heure je citais ma mère, qui elle a des sortes d’alters, qui effectivement ressemblent beaucoup plus à des guides oniriques. Mais elle a toujours eu ces personnages, ce qui est assez drôle parce que je l’ai su après avoir créé ma première tulpa. J’ai l’impression, autant que ce soit dans un système parogène que endogène ou autre. on a un peu ce raccord aux guides, aux personnages, et aussi aux fragments de nous-même. Et c’est intéressant, ce jeu de miroirs, parce que tout le monde je pense, de base, que l’on soit neuraux typique ou pas un peu sur des gens, sur des personnages, qu’ils soient fictifs ou réels, enfin historiques. même simplement, Le principe même du doudou. moi je sais que quand j’étais petit j’avais beaucoup de doudous, j’avais une soixantaine de doudous, et ils avaient tous des noms, et des personnalités, et des voix très précises. Et je pouvais passer des heures – (ah leur parler) et pour moi c’était important de les respecter, un peu comme dans le taoïsme, où l’on respecte les objets, et de respecter leur personnalité aussi. Je pense qu’on a tous eu un peu ça étant gamins, c’est peut-être plus ou moins fort chez certaines personnes, moi ça l’était énormément. Et en grandissant, je me suis un peu, comme toi, référé à des personnages. Très vite, l’idée de multiplicité me séduisait beaucoup Et je me retrouvais vachement dans cette idée et la citation que tu as trouvée, je trouve est la conclusion parfaite. Parce que ça, je pense que c’est vrai pour tout le monde, neurotypiques ou pas c’est juste que chez certaines personnes ça se traduit « un peu » plus littéralement que chez d’autres, que ce soit volontairement ou non du coup. Voilà, petite théorie dans ma tête. Mais du coup, pour revenir sur la question. Le TDI (trouble dissociatif de l’identité), j’en ai d’abord entendu parler de manière très lointaine, comme j’avais dit, mais au point où si on m’avait demandé, “c’est quoi le TDI ?”, j’aurais sans doute pas su définir ce trouble. Je connaissais surtout des films comme « Split » en fait, je ne l’avais pas vu, mais je voulais le voir à un moment donné, mais je ne m’imaginais pas du tout qu’il y avait de vrais gens qui vivaient comme ça pour moi c’était un concepte très très abstrait pour moi c’était un concepte très très abstrait Et ensuite vers 2018, j’ai découvert par hasard une vidéo d’un vidéaste américain qui était spécialisé dans les vidéos d’horreur et qui parlait de tulpas. C’était la vidéo d’horreur* basique.. C’était la vidéo d’horreur* basique.. Mimo : ScareTheater, je crois Mimo : ScareTheater, je crois C’est ça, ScareTheater. Tout à fait. Et c’était vraiment la vidéo d’horreur basique qui disait, “si vous faites un tulpa, il va venir vous manger dans votre sommeil” et vraiment c’était ça. Mais mon esprit bizarre s’est senti compris dans son expérience de création d’autres gens dans son cerveau, et je me suis dit, “mais en fait, ce concept est très sympa, même si cet homme vient littéralement de me dire que le tulpa allait me manger dans mon sommeil, ce n’est pas grave, ça m’intéresse beaucoup”, et je me suis aussi sentie comprise par rapport à ma guide onirique slash amie imaginaire. Parce que à l’époque je pensais qu’elle était consciente et je ne suis pas convaincue qu’elle ne le soit pas, peut-être qu’elle l’est et qu’elle se manifestera à un moment ou à un autre. Et je comprenais que mon guide onirique n’était pas strictement un tulpa parce que je ne l’avais pas du tout créée volontairement. Mais comme je ne connaissais pas la multiplicité, que je ne savais pas qu’il y avait des communautés pour ça, je me suis dit, “ça se rapproche suffisamment de ce que je vis”. Et du coup je suis allée joyeusement chercher la communauté tulpa pour leur demander des conseils sur comment interagir avec mon guide onirique avec qui j’avais une relation très très chaotique. Juste pour donner une petite précision sur ScareTheater: j’ai revu la vidéo il n’y a pas longtemps par pure inadvertance, et ça m’avait fait rire parce que je trouvais que la vidéo était très vielle. Et moi je ne connaissais absolument pas cette vidéo. et je l’ai revue un peu avant qu’on ne décide de faire cette conférence d’ailleurs. Et c’est vrai que la vidéo donne un aspect très archaïque de ce qu’on a compris aujourd’hui, mais surtout c’est quelqu’un de clairement extérieur à la communauté, extérieur à tout ça, qui découvre en réalité, et qui a fait juste un petit travail d’enquête et qui du coup forcément mélange plusieurs écoles, je dirais pour dire grossièrement mais qui mélange plusieurs plusieurs types de croyances qui sont au sein même de la communauté c’est normal de faire ce genre d’amalgame, surtout à l’époque. où les limitations étaut vraiment pas claire C’était juste pour ne pas mal parler sur ScareTheater mais c’est vrai qu’aujourd’hui, quand on la voit, sa vidéo est très très démodée, ça a mal vieilli, disons-le Sinon, moi, comment j’ai découvert la multiplicité ? C’était par une relation, c’était ma copine à l’époque qui elle était vraiment à fond dans l’ésotérisme et dans l’occulte, et la magie. avec un grand « K » y’avait une longue liste de talents ésotériques comme la taromancie, lire dans les feuilles de thé, ce genre de chose et la tulpamancie, et selon elle cela en faisait partie. Moi, j’ai toujours été quelqu’un de sceptique, à cette époque là même s’il y avait une période de ma vie où je l’étais beaucoup moins. Et j’étais persuadé que la tulpamancie c’était crédible à cette époque, parce que ça vient du cerveau, un peu comme l’hypnose, pour moi ça fait sens. Donc j’étais déjà plus à l’aise à l’idée d’essayer. Et comme je l’ai dit plus tôt, j’ai toujours été fasciné par la multiplicité, de pouvoir fragmenter son esprit, et pouvoir un peu l’influencer, le contrôler. Je me suis dit, “ça ne ferait pas de mal d’essayer”. même si J’appréhendais un peu quand même, je me suis dit qu’il y avait des risques. On m’avait montré un guide soi-disant basé sur des savoirs tibétains. qui était assez erroné, avec beaucoup d’appropriation culturelle, les joyeuses années 2015. Et j’avais trouvé d’autres guides des choses beaucoup plus alliées à mes croyances. C’était à base d’auto- suggestion, d’auto-hypnose, de légers « mantras », de choses à se répéter. Je voulais un guide, je voulais quelqu’un qui soit capable de me surveiller, de me… mettre les claques que j’étais pas capable de me mettre à moi même et aussi travailler sur une espèce de dualité interne. Je pensais pouvoir mieux communiquer avec moi-même et avec ces autres avis. C’est ce sur quoi je suis parti de base. Alors du coup, la troisième question, c’est : Du coup j’ai parlé un peu de ma guide onirique et du fait que je suis allée sur la communauté tulpa en leur disant: “hé, s’il vous plaît, les gens, est-ce que vous savez comment faire pour que ma relation conflictuelle avec ma guide onirique se règle ?” Il faut savoir que quand j’ai découvert la communauté tulpa, j »étais un peu en mode “intérêt spécial” sur cette communauté dans le sens où je me suis dit: “woah, c’est trop intéressant !” Je passais ma vie à en parler à tout le monde, je passais ma vie à lire dessus, et je savais profondément qu’il y avait quelque chose chez cette communauté qui me concernait. Et j’admirais beaucoup la pratique de la tulpamancie et ce qu’elle impliquait, je considérais que c’était quelque chose qui mentalement était une prouesse. Et j’ai commencé à lire et à écrire des choses sur le sujet qui n’étaient pas trop moches littérairement, j’en suis encore assez fière, mais qui étaient catastrophiques niveau informations, parce que je comprenais très mal le principe, donc ce sont vraiment des écrits assez malaisants, il faut l’avouer. Mimo : Comme nous tous à l’époque ouais Et un jour d’hiver fin 2018 début 2019, je rentrais gaiement de la fac, et je travaillais sur un roman que j’avais commencé à l’âge de 15 ans, j’en avais 20 à l’époque. et dans ce roman il y avait un personnage très saillant, par rapport au aux autres et enfaite tous les gens qui lisaient des bouts de mon roman étaient immédiatement fascinés par ce personnage. Il faut savoir que ce personnage ne voulait pas faire ce que je voulais qu’il fasse. Dans le roman, c’était censé être un tueur en série, qui tuait plein, plein de gens je n’arrivais qu’à écrire les parties où il était sympathique, et où il montrait des vraies qualités humaines Et je me disais, “c’est complètement anormal. Pourquoi est-ce que je n’arrive pas à écrire ce personnage comme un méchant ?” Et là j’ai eu une réaction qu’on peut appeler une réaction de Mari parce que je pense que je suis la seule personne sur Terre qui fait ça je me suis dit que j’allais faire une psychothérapie slash, atelier d’écriture où j’allais parler à ce personnage en lui demandant pourquoi il ne faisait pas ce je voulais quelles étaient ses motivations, et où j’allais essayer de comprendre ce qu’il voulait, quel était son point de vue, et de débloquer cette partie de ma créativité. Et du coup on a commencé à discuter dans ma tête, dans un métro bondé, par cette soirée d’hiver, je suis dit, “oh mon dieu, il y a un personnage dans ma tête, » c’est un tueur en série, et je suis en train de lui parler”, et j’ai repensé au film Split, et je me suis dit que c’était une mauvaise idée en fait. Et finalement j’ai chassé cette personne en lui disant de ne plus me parler. Il y a eu quelques mois pendant lesquels il y a eu cette sorte d’entre-deux dont je me souviens très mal, parce que je suis une personne qui souffre d’amnésie, donc ma mémoire autobiographique n’est pas bonne Mais il me semble que je lui parlais encore par périodes, et du coup j’avais sorti cette phrase qui avait beaucoup fait rire Mimo qui était: “eh oui, l’histoire de ma vie serait plus intéressante si je m’en souvenais”… et ensuite je me suis retrouvée Mimo: elle me fait encore rire pardon? Elle me fait encore rire Et du coup je me suis retrouvée à partir en voyage à l’été 2019 aux Etats-Unis loin de mes amis et de ma famille pour la première fois de ma vie et loin du pays auquel j’étais habituée Les choses ont très mal tourné ça a été un séjour qui a été assez traumatisant, et au lieu de rentrer en France ou d’appeler mes amis et ma famille pour leur parler, j’ai eu cette espèce de caprice où je me disais: « je veux que quelqu’un soit présent avec moi, que je puisse parler à cette personne constamment, et qu’elle puisse me comprendre et vivre cette épreuve avec moi” Et du coup, j’ai rappelé cette personne et je lui ai dit, “eh toi, personne dans ma tête, est-ce que tu te souviens quand je t’ai dit de partir ? Eh bien en fait, j’ai changé d’avis” Et du coup je l’ai salué, et il m’a répondu. Et au début, c’était évidemment très gênant, mais on s’est habitués. Je me souviens, on était dans l’herbe dans ce terrain vague où il faisait très très chaud, parce que c’était le seul endroit où on était seuls tous les deux, et on discutait, on commentait des choses qu’on voyait, on se promenait un peu. Et en fait j’ai tout de suite fait le lien avec la communauté tulpa et je me suis dit, “je suis juste une tulpamancienne, et c’est de là que me venait cet intérêt”. Mais une tulpamancienne qui a un tulpa très développé. Et la raison pour laquelle je pensais ça, alors normalement, un tulpa, ça se dévloppe en lui parlant et en lui parlant pendant très très longtemps c’est qu’il y a un type de headmate endogène qui s’appelle les soulbonds. Et en fait, la définition, il y en a plusieurs mais celle que j’avais vu moi c’était des headmates qui sont créés par des artistes à partir de personnages qu’ils ont faits et qui sont tellement développés dans leurs oeuvres qu’ils ont pris vie. Et du coup, je me suis dit, “ça fait cinq ans que j »écris jour et nuit sur ce personnage, donc niveau tulpamancie accidentelle, cinq ans de travail sur un tulpa c’est énorme, donc pas étonnant qu’il soit extrêmement développé”. Et en fait, plus tard dans ma vie, des choses se sont passées qui m’ont fait découvrir que non, je n’étais pas une “soulbondeuse”, je pense que ça s’appelle. Par rapport aux classifications, se dire “je suis soulbound ou tulpamancienne ou un système parogène ou endogène”, c’est vrai que c’est intéressant, c’est important je pense, surtout que endogène slash parogène, la frontière est un peu floue, mais c’est vrai que traumagène c’est assez différent. C’est important, je pense, de ne pas tout mélanger. Et c’est pour ça que ce genre de classification est importante. mais* un peu comme les genres musicaux, les uns transpirent dans les autres. formulation un peu étrange, mais c’est pas grave Quand j’ai commencé, j’avais l’idée d’avoir une tulpa qui représenterait mon côté rationnel, logique, quelqu’un qui me cadrerait. Et un jour j’ai eu une hallucination auditive, j’étais en pleine crise de panique et j’ai entendu quelqu’un me chantonner quelque chose à l’oreille en se moquant d’une paranoïa. Et en me retournant il n’y avait strictement personne derrière moi sur l’entièreté du quai. Et je me suis posé pas mal de questions, vis-à-vis de ça. et ça m’ a fait un peu paniquer sur le coup. Mais je me suis dit que le dialogue serait encore une fois la solution, et pour ce cas-là ça a marché. parce que j’ai réussi à comprendre assez vite ce qui se passait, et à comprendre qu’à partir de là il y avait des choses qui se créaient dans mon cerveau, ce qu’on appelait une tulpa qui apparaissait différemment. Et c’est à ce moment-là aussi que j’ai réalisé que les choses n’étaient pas fixes et que tout se mélangeait. Parce que je pense sincèrement qu’on peut avoir un alter qui est complètement endogène et un qui est complètement traumagène. C’est important de toujours faire attention à ce qui arrive. Il ne faut pas se juger trop vite en se disant, “ça y est, je suis classifié comme système parogène, Je suis classifé comme système endogène… ” Je pense que c’est intérssant de remettre un peu en question ce qui se passe. Je tenais à faire une petite précision intéressante qui est dans le thème. Il y a un type de système qui s’appelle les systèmes mixtes, et ce sont des systèmes dans lesquels il y a des headmates de différents origines, endogènes, parogènes ou traumagènes. Parce que oui, une personne avec le TDI peut faire un tulpa, par exemple. Il y en a beaucoup qui ne vont pas forcément avoir le réflexe de le faire, mais c’est quelque chose qui peut se faire tout à fait. Et dans ce cas, on considère que le système est mixte. voilà Okay, c’est une excellente précision. Effectivement, c’est vrai que ça baisse un peu mon propos qui fait penser que tout le monde est absolument différent mais non, y’a quand même des gens qui reste dans un (type) de système évidemment ce n’es pas c’est compose sans doute une bonne partie des systèmes, des gens multiples qui sont là. On à la question suivante ducoup: Ducoup, mon point de vue est un peu particulier mais si je pense qu’il y a pas mal d’autres personnes qu’ont dû vivre ça aussi, c’est que j’ai eu, j’ai une vision de système parogène, une j’ai cru être pendant un moment, et un système traumagène que je suis effectivement, donc je suis arrivée sur une communauté parogène où on nous avait convié sur ce, nous donc c’est moi Mari et Herman le première alter que j’ai découvert, quelqu’un nous avait convié sur cette communauté parce que cette personne nous avait croisée sur un subreddit de la communauté parogène. Et enfaite, j’étais terrifié parce que je savais que à partir du moment où j’allais dans une communauté où j’allais établir des liens avec des gens et où j’allais être connue officiellement comme multiple ça allait faire un grand bouleversement dans ma vie. mes alters ne parlent quasiment pas aux gens qui sont externe du système ils front pas ou peu et c’est très difficile pour moi . de relayer leur parole, même si notre communication entre nous est bonne donc sur cette communauté je m’exprimais souvent moi, et c’est toujours le cas, par contre je pouvais parler de pleins de problèmatiques ayant un rapport avec la multiplicité donc des bonnes choses comme les mauvaises. Et enfaite sur cette communauté il y un système que je vais appeler C pour des raisons d’anonyma Et C c’est un système qui est attaint de l’autre trouble dissociatif spécifié de type 1 qui est un trouble dissociasif très similaire au TDI mais avec quelques petites différences je vous laisse regarder le lexique qui sur trouve sur le site de « Partiel » Et enfaite, y’a plusieurs formes de ce trouble ses personnes là avait la forme séparé, mais pas d’amnésie c’était un allié très fort de la communauté parogène qui avait des proches sur cette communauté et à un moment donné il à parlé de son trouble et ça m’a rappelé qu’il y avait d’autres formes de multiplicité que la multiplicité parogène et petit à petit, je me suis rendu compte que mon expérience ne collait pas dutout avec celle de la commnauté tulpa qui se défini comme une communauté parogène pour ce qui pour ce qui était de la création de mon headmate et j’ai pas réeussit à trouver des communauté soul bound parce que elles avait toute été désertées et je n’en connais aucune actuellement et j’avais pas eu cette expérience de voir un concepte être développé dans ma tête jusqu’à et devenir une personne jusqu’à venir à la vie moi je voulais juste créer un personnage à la base et j’avais quelqu’un qui était beaucoup plus vieux que moi et avec une apparance et est personalité très défini et dans ma tête ça me semblais être une expérience assez différente de celle de beaucoup de tulpamenciens parce que cette personne est venue à la vie de manière spontané quand C m’a annoncé qu’il avait un trouble je me sentie beaucoup plus proche de ce qu’il vivait que ce que vivait les tulpamenciens et je suis allé l’attraper métaphoriquement par le col et je lui ai beaucoup de questions je suis devenue à peu près sûr d’avoir le même trouble que lui pendant quelques mois sauf qu’après j’ai fait des recherches complémentaire et je me suis rendu compte que j’étais bien représenté par la TDS1 donc ducoup voilà ma première intéraction avec un système traumagène en temps que système qui se pensait parogène et après ça, ça a été étrange quand j’ai eu mon diagnostique de TDI de revenir dans la communauté parogène en temps que système qui c’était découvert traumagène parce que je m’identifiait encore moins à leur expérience et je ressent quand même une certaine sympathie pour cette communauté bah sinon je serais pas entrain de de faire spécifiquement une conférence avec un membre de cette communauté pour essayer de de faire en sorte, cette communauté est plus de visibilité, parce que c’est le but mais ducoup je ressent une certaine sympathie avec les systèmes parogène dans le sense où j’ai une histoire avec cette communauté qui m’a adopté et qui m’a aider à comprendre qui j’étais et enfaite en temps que personne multiple, je me sens proche des autres personnes multiples parce que peu importe notre origine, on à tous ça en commun enfaite ouais c’est ça, on à quand même on est un peu…’fin sans vouloir parler comme une scénariste hollywoodien On est un peu dans un truc qui est un peu « famille » même si je pense que c’est très important de ne pas tout mettre au même niveau les expériences d’un système traumagène, d’un parogène, d’un système endogène c’est quand même important qu’on est un point pour pouvoir se raccrocher aux uns, aux autres on final on à quand même des choses fondamental qui que chacun vie étant donné on à pas des gens multiples partout dans la rue je pense que c’est important de pouvoir se raccrocher à d’autre gens même si ont est confiant de notre différence, voilà quelque chose que je voulais dire par rapport à la manière dont mon identitée multiple à pu changer depuis mon TDI et je pense qu’on parle pas forcément beaucoup de ça dans la communauté mais c’est que je suis devenue médicalement un système traumagène dans le sens où j’étais reconnue comme tel par un médecin avec tout ce que ça implique mais je suis aussi devenue culturellement un système traumagène et la différence culturel entre système traumagène et un système parogène, pour moi c’est un peu comme celles qui peux y avoir entre les québécois et les français dans le sens où il y a des bases commune, mais notre histoire, là façont dont le monde nous perçois nos peurs, notre vocabulaire et nos préoccupations Mimo: la communication La communication aussi, c’est quelque chose de différent. Enfaite, je me retrouve dans une situation assez désagréable comme un chien. C’est un exemple que j’ai reppris un peu de Mimo « Un chien qui aurait été elevé par une famille de chat » et quand je vais voir des chiens il me font sentir que je sent le chat et quand je vais voir des chats ils voient que je suis un chien et ils se disent: « ah tiens c’est marrant, y’a un chien avec nous’ et dans les deux cas, je me send pas à ma place c’est vrai que souvent, c’est pris comme un « affront » les systèmes parogène ou même endogène ont tedance ont à être mal vue. endogène un peu moins, parce qu’il sont un peu entre les deux, mais ouais surtout les parogène. Et même quand ils osent aller un peu de l’avant et aller dans ses espaces là, le rejet peu être assez vif, parfois, on est bien accepté, mais c’est clairement pas toujours le cas moi mon expérience ça a été en 2015, assez vite, je me suis rapproché des groupes skype français Skype… à l’époque Je parlais plutôt bien anglais déjà, mais j’avais pas encore beaucoup d’intéractions, ni de marques sur le web anglophone et y’avais des tulpamenciens mais je pense que plus tard ces gens là aussi, d’ailleurs dans ses communautés, se sont révélé être des systèmes traumagène comme je disais, y’avais vraiment cette fausse information qui circulait, qu’était pas forcément volontaire qu’était juste qu’on était dans le flou et on manquait réellement d’informations et ça crée pas mal de gens qui s’ignorait, un peu comme toi y’avait quand quand même certaine personnes qui, je trouvais étaient assez…, étaient tellement… parfois ça créait des dérives, dans le sense où des gens qui était tellement heureux de pouvoir partager ça autour d’eux avait tendance à faire leurs diagnostiques un peu vite, vis à vis des autres et à un peu pousser les choses dans la rapidité plutôt que dans la* prise de temps et d’écoute, je ne parle évidemment que d’expérience personel. Je n’ai pas été partout, loin de là c’est nottement une personne auquel je pense une personne avec qui j’ai une relation Un alter avec qui j’ai eu une relation et qui un jour c’est mis à fronter de manière permanante et pendant quasiment un an. j’ai eu aucune… Même si je sais que ça a duré 3 ans, on avait perdu contacte entre temps pendant un an, du moins quand je l’ai rerencontré cette personne était uniquement au front et ça de manière constante, donc voilà. Ensuite, on à la prochaine question Si on à tout dit, jusque là Qui est: Comme le fait d’appartenir à n’importe quel minorité ça ouvre des possibilité dans le sense où on se rend compte que la manière dont la majorité des gens concoivent des sujets comme l’identité, peut-être beaucoup plus complexe. Que se pense la plupart des gens et parfois ça peux vraiment causer de la gêne Parce que, par exemple: on entend beaucoup de gens tenir des discours comme: « Ouais moi j’ai deux personalities, je suis trop schizophrène » je vais même pas expliqué toute les manières dont dire ça, n’es pas pertinant parce qu’on y passerait la nuit mais ducoup ont se déconstruit aussi sur certaine questions de genre par exemple le fait d’être une femme qui cohabite avec des hommes avec des hommes et des personnes non-binaire et de connaitre changement d’identitée de genre dû aux influances et au fusions d’alters, ça m’a ouvert les yeux sur la manière dont une personne peux recentir son genre et c’est grâce à ça qu’il ya genre deux jours que j’étais littéralement gender-fluide C’est mon genre, tu vois mais j’étais un bon oeuf, pendant un moment ducoup, voilà je dirais pas non plus que je vois des personnes multiples partout je vais pas, à n’importe quel petits signes me dire: « Oh cette personne est multiple mais j’en remarque quand même d’avantage et des gens qui savent que je suis multiple qui viennent me voir en me disant: « il se passe tel ou tel truc dans ma vie, es que tu pense que je suis multiple? » Parce que les gens ont tendance à pensé que, une personne concerné à forcément la sience infuse sur le sujet alors que c’est pas le cas malheureusement souvent il faut avoir une connaissance de soi-même que seul nous même pouvons avoir pour répondre à se type de questions et ducoup ma réponse c’est toujours: « peut-être ou peut-être pas » il faut que se soit un chemin que tu fasse toi même par contre quelque chose que j’ai remarqué et que si une personne est multiple, et qu’elle ne fait pas de gros efforts pour le cacher. il est possible que je le remarque avant qu’elle ne me le dise. Parce que en temps que personne multiple, je connais les petits détails et ça m’est arrivée plusieurs fois de remarquer des personnes multiples, et de leur demander: « Et enfaite ducoup y’a des gens dans ma tête, je sais pas si toi » Et ducoup si c’était le cas donc Et ça c’est amusant, j’ai pas trop cette expérience là ducoup un peu, je sais maintenant, voir des gens qui dissocient par exemple, c’est assez rigolo Je sais pas si je vois vraiment mieux les système autour de moi et c’est vrai que là-dessus c’est très important le point que tu soulève, de dire: « bah je ne sais pas, si tu est multiple ou pas je pense que c’est important en temps que… en temps qu’être humain, à ce moment là, même si nous on à parcouru, un grand chemin interne de pas avoir la prétention de le résoudre pour n’importe qui, au même niveau que nous c’est important de pas trop se projeter non plus, dans les autres et de faire un peu attention à l’époque, comme je le disais tout à l’heure y’avais beaucoup de gens qu nous ont* poussé beaucoup moi heuresement, j’ai quand même rencontré des gens qui mon dit attention un headmate c’est un peu comme un tatouage dans l’idée, il n’y as pas de bouton off même si d’autres me disaient le contraire j’ai compris tout de suite que si il y avait un bouton off ça n’allait pas être simple pour appuyer dessus et que même si on appuie dessus une fois, c’est pas dit que ça ressurgisse donc, c’est un peu de précotion et de pas non plus foncer, tête baissé je pense que c’est important Mari: Ducoup on en arrive à là dernière question: la question de conclusion enfaite: Mimo: Et c’est Alors pour moi, Elle à changer parce que j’ai appris ou réappris l’existance des systèmes traumagène quand j’ai moi même commencé à soupçonner que je l’étais et maintenant je connais les différents type de multiplicités et j’ai une vision qui est à la fois plus positive et plus négative de la multiplicité plus négative parce que maintenant, je connais les défauts que ça peux avoir. Je sais que quand un système est traumagène je sais que ça peux faire très peur par exemple à certains moments que ça peux causer de la dissociation, que ça peux causer une confusion, identitaire qu’es très désagréable. Mais aussi une vision plus positive, dans le sense où, notamment je pense que: ce qu’on envoie à nos headmates nous est renvoyé. Alors évdemment, selon qu’on soit parogène, endogène ou traumagène avec des alters térrifié, qui ne savent pas comment fonctionner en temps que système, la situation, seras pas la même certains alters, peuvent malheureusement avoir des problèmes qui font que c’est très difficile d’intéragir avec eux positivement mais je pense que la bienveillance à plus de chances d’ammener des réponses positives avec les plupart des headmates que la négativité et c’est pour ça que la plupart des gens dont j’ai entendu parler vivent leur multiplicité beaucoup plus sereinement quand ils l’accèptent et qu’ils esayent d’avoir des relations positives avec leur.s headmate.s, et ça ça concerne, beinsur les systèmes endogèène, traumagène les systèmes ont pas vue qu’eux c’est volontaire, mais quand on vis avec d’autre gens dans son corp c’est quelque chose, d’important à souligner normalement, ils vont pas partir du jour au lendemain donc c’est dans notre intérêt et dans le leur d’essayer de s’entendre là-dessus je suis à je ne sais pas à combien de pourcent d’accord malrgès le fait que je soit un système, paro-endogèène j’ai eu une longue périiode de conflit interne c’est d’ailleurs pour ça que j’ai commencé à créer un système, c’était pour régler un peu se conflit, mais ça c’est traduit par une prolonguation de ce conflit et mon conflit c’est prolongé par mon système Notamment avec une headmate avec qui ont avait une relation très très agressive pendant plusieurs années ce qui est ridicule parce qu’on est la même personne, mais ça c’est les paradoxes de l’être humain Mais c’est un point intéréssant qui va m’amener à quelque chose que je vais soulever plus tard sur le fait, de la dualité et du conflit interne mais au-delà de cette relation très agressive on est venue au point de se dire que il falait forcément obtenir une certaine entante pour pouvoir avancer et que si on est sur le même bâteau si le bâteau coule on meurt tout les deux donc je suis satisfait d’avoir créer d’autres headmates d’avoir continué, que d’autre headmates soit arrivé parce qu’on final je me rend compte que ça m’a fait grandir et peut-être que j’aurais pas à grandir aussi bien sans ça Donc j’en suis comment dire… plus que satisfait… ce moment de dyslexie vous est gracieusement offert par L’assemblée des bulbes j’en suis redevable !